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janvier 02, 2023

Qui porte le béret noir dans l'armée française ?

6 minutes de lecture

Un soldat arborant un béret en laine de couleur amarante, n'a pas les mêmes fonctions et attributions qu'un soldat portant un béret noir ou vert. Dans cet article, nous allons nous intéresser en détails au béret noir, plus précisément à qui le porte dans l'armée française. 

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Le béret, c'est quoi ?

Pour un meilleur développement du sujet, nous allons commencer par rappeler ou vous faire découvrir ce qu'est le béret. Il s'agit d'un type de chapeau sans bord originaire de Béarn (une ancienne province française), qui existe depuis le Moyen Age. C'est un bonnet de forme circulaire et plate, généralement muni d'une couronne intérieure en cuir. Il est soit en laine tricotée et feutrée, soit en feutre souple. 

Appelé également tarte, cette casquette particulière fut tout d'abord mis par les alpins français. A l'époque, elle était large, jusqu'à ce que des modèles plus restreints aient vu le jour. Désormais sous l'appellation "bérets", ils ont ensuite été adaptés comme coiffure pour les tankistes français, puis sont finalement portés par divers corps de l'armée, dont la couleur dépend des unités, et reflète une identité propre.

Un véritable insigne militaire 

Tous les bérets militaires sont des accessoires qui font office d'insignes militaires, comme le badge. Il y a des détails qui les distinguent des couvre-chefs banals : En France, les couvre-chefs des troupes armées sont tricotés dans leur forme ronde. Puis, chaque commando (régiment, bataillon, etc.) arbore leur insigne sur la droite de leur béret. C'est une obligation !

Les différents types de bérets militaires en France

Les bérets portés par les commandos d'autres pays comme la Belgique, les Etats-Unis, l'Allemagne ou encore par les organismes de l'ONU, n'ont pas exactement les mêmes attributions. En France, voici les différents types de béret selon le service militaire :

  • Le béret rouge des parachutistes : régiment parachutistes des troupes de marine, et parachutistes métropolitains
  • Le béret vert anglais des commandos marines
  • Le béret vert pin des chantiers de jeunesse : porté par la suite par le 7ème régiment d'Afrique
  • Le béret vert de la légion : lors de la guerre d'Indochine, il fut porté par les bataillons Muongs
  • Le béret bleu cobalt de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT)
  • Le béret bleu clair des Forces de Gendarmerie Européenne (FGE)
  • Le béret alpin (tarte) des alpins : porté également par les régiments d'infanterie alpine et par l'ensemble des unités qui constituent la brigade d'infanterie de montagne.
  • Le béret bleu foncé "toutes armes" : il est destiné aux régiments de l'arme blindée, de l'infanterie, aux cadres spécials, à l'artillerie, au corps des officiers experts, au train, au génie, au matériel, aux transmissions, à l'infanterie de marine, au chasseur à pied, à certains groupes spécialisés de l'état-major, aux fusiliers marins, aux fusiliers commandos de l'air, et aux commandos parachutistes de l'air. Aussi, le béret bleu est porté par l'ensemble des unités issues de la brigade franco-allemande.
  • Le béret noir des forces spéciales : porté par le 1er bataillon de choc, le 4ème, le 5ème, le 16ème et le 17ème bataillons de chasseur, le 156ème Régiment d'infanterie, et tous les régiments de chars de combat.

Les troupes françaises qui portent le béret noir 

Bien qu'il soit fabriqué et porté de manière régulière dans plusieurs pays du monde (Amérique du Sud, Japon, Espagne, Europe centrale), le béret noir est devenu un des emblèmes de la France, plus ou moins au même titre que la bicyclette, le vin et la baguette. Pendant la seconde guerre mondiale, ce fut un des symboles de la résistance. De ce fait, le port de cet insigne emblématique français est attribué aux unités d'élite de l'armée française, dans la liste suivante.

Les bataillons de chasseurs

On parle plus précisément des bataillons de chasseurs à pieds. Le chasseur à pied est un fantassin de l'armée française, dont sa première forme moderne date de 1838, avec l'instauration d'un premier bataillon de chasseur d'Orléans. En 1840, le nombre des unités de ces derniers augmente rapidement jusqu'à atteindre la valeur de 10 bataillons, puis 20 bataillons en 1853, jusqu'à finalement 31 bataillons en 1913 (toutes spécialités confondues).

Entretemps, devenu chasseur à pied, une nouvelle spécialité a vu le jour en 1888 : le chasseur alpin. Ainsi, 12 bataillons se sont transformés en bataillon alpins de chasseurs à pied. C'est en 1916 que l'appellation sera rendue plus simple, en les nommant "bataillons de chasseurs" tout court. Parmi eux, il y a 4 bataillons  qui portent le béret noir :

  • Le 4ème bataillon: unité militaire qui participa aux deux guerres mondiales, ainsi qu'à la guerre d'Algérie. Sa devise est "Qui s'y frotte s'y pique !".
  • Le 5ème bataillon : unité qui a connu plusieurs dissolutions, mutations et créations.
  • Le 16ème bataillon: le dernier des sept bataillons de chasseur mécanisé qui était inscrit à l'ordre de bataille en 1980. Avec le rôle de combat haute et basse intensité, ses devises étaient "Et le 16 est toujours ? D'acier" puis "16ème bataillon de chasseur à pied, 16ème bataillon d'acier"
  • Le 17ème bataillon : Surnommé "le bataillon de fer", sa devise était "Il n'y a pas de dernier effort".

Le 156ème régiment d'infanterie de ligne

Créé en 1809 sous le premier empire, le 156ème RI, ou régiment de Corée, est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française. Avec la même devise que le 4ème BDC (qui s'y frotte s'y pique !), il est titulaire de deux fourragères aux couleurs du ruban de la médaille militaire :

  • L'une obtenue pendant la première guerre mondiale : le 10 septembre 1918
  • et la dernière (comportant une olive de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures) décernée pendant la guerre de Corée : le 10 novembre 1955

Du 19 au 24 Aout 1914, il participe dans l'immédiat à la bataille de Morhange, avant d'être déplacé dans le Nord de la France où il s'illustre et se démarque pendant la bataille des Flandres en fin 1914, puis lors de la bataille d'Artois. Il participe par la suite à la 2 ème bataille de Champagne, en Février 1916 à la bataille de Verdun, et dans la somme en fin d'année 1916. En printemps 1917, il participe également à la bataille du Chemin des Dames. Il conclut à nouveau le conflit dans les Flandres lors de la 3ème bataille, surnommée la bataille du Mont Kemmel. Enfin, il participe à la 2ème bataille de la Marne en Mai 1918, et à la 3ème bataille de l'Aisne en Juin-Juillet 1918.

Le 1er bataillon parachutiste de choc

Entrainée au parachutisme en Mai 1943 à Staoueli en Algérie, le bataillon de choc est une unité d'élite de l'armée française aux méthodes commando. Son objectif est de soutenir les organisations de la résistance française dans leurs actions dans une finalité de renforcement. Tous les combattants concernés sont volontaires et sont réunis autour d'une doctrine commune (puissance de la légion, légèreté du chasseur, chic du cavalier), qui rappelle leurs origines diverse. Lors de la seconde guerre mondiale, l'unité est tour à tour engagée en France et en Allemagne, puis en en Indochine et en Algérie, avant d'être finalement dissoute à la fin de l'année 1963.

Les régiments de chars de combat

Ils constituent une unité blindée de l'armée française qui appartient à l'arme blindée cavalerie (ABC). Cette dernière, créée le 1er décembre 1942 en Afrique française du Nord, regroupe des unités de cavalerie et de chars. L'armée blindée et cavalerie a repris les missions et les traditions de l'artillerie à cheval et de la cavalerie, son ancêtre étant l'artillerie spéciale instaurée en 1916. A ce jour, elle est chargée de mettre en œuvre une majeure partie des blindés français, sachant que quelques-uns dépendent encore des régiments d'infanterie. On l'appelle souvent "cavalerie" ou "cavalerie blindée".

Les régiments de chars de combat sont ainsi constituées de troupes dont où chaque soldat arbore fièrement le béret noir.

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