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Une armée du latin arma "bras, armes" via le vieux français armée, une force terrestre ou une force de terre est une force de combat qui se bat principalement sur terre. Au sens le plus large, il s'agit de la branche militaire terrestre, de la branche de service ou du service armé d'une nation ou d'un pays. Les membres sont identifiables grâce aux vêtement militaires ainsi que leurs accessoires militaires.
Elle peut également inclure des moyens aériens en possédant une composante aérienne de l'armée. Au sein d'une force militaire nationale, le mot armée peut également désigner une armée de campagne. Il y a l'armée car elle est une puissante force de combat qui défend et sert notre nation sur terre, sur mer et dans les airs. Les différents corps de l'armée sont identifiables notamment grâce à la couleur de leur béret militaire.
Dans certains pays, comme la France, le terme "armée", particulièrement dans sa forme plurielle "armées", a le sens plus large de forces armées dans leur ensemble, tout en conservant le sens familier de forces terrestres. Pour différencier l'armée familière du concept formel de force militaire, le terme est qualifié. Par exemple, en France, la force terrestre est appelée Armée de terre. C'est-à-dire Armée de terre, et la force aérienne et spatiale est appelée Armée de l'Air et de l'Espace, c'est-à-dire Armée de l'Air et de l'Espace.
La force navale, bien que n'utilisant pas le terme "armée", est également incluse dans le sens large du terme "armées" - ainsi, la marine française fait partie intégrante des armées françaises collectives (Forces armées françaises) sous l'égide du ministère des Armées. Où l'Armée populaire de libération (APL) est l'armée globale. La force terrestre est la Force terrestre de l'APL, et ainsi de suite pour l'Armée de l'air de l'APL, la Marine de l'APL et d'autres branches.
Par convention, l’armée irrégulière se différencie des armées régulières. Celle-ci est longuement développée à partir de gardes du corps personnels ou de milices d’élite. Dans ce cas, la régularité fait référence à des doctrines, des uniformes, des organisations, etc. standardisés. L'armée régulière peut également faire référence à un statut à plein temps (armée permanente), par opposition à un personnel de réserve ou à temps partiel.
D'autres distinctions peuvent séparer les forces statutaires, des forces de facto "non statutaires" telles que certaines armées de guérilla et révolutionnaires. Les armées peuvent par ailleurs être expéditionnaires conçues pour un déploiement à l'étranger ou international ou fencibles (conçues pour - ou limitées à - la défense du territoire national.
Des groupes d'élite au sein de l'armée, tels que les Army Rangers et les forces spéciales, reçoivent une formation spécialisée pour les situations de combat avancées. En plus des bases nationales, l'armée a des stations permanentes en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que des troupes sur le terrain partout où il y a un conflit. La durée de l'engagement individuel varie, et dans certains cas, elle peut être aussi courte que deux ans.
L'armée de terre de la France est la branche de service terrestre des forces armées françaises. Elle est l'un des huit services en uniforme de la France et est désignée comme l'armée de la France dans la Constitution française. L'armée française est un service en uniforme de la France et fait partie du département de l'armée, qui est l'un des trois départements militaires du département de la défense.
L'armée de la France est dirigée par un haut fonctionnaire nommé, le secrétaire de l'armée et par un officier militaire en chef, le chef d'état-major de l'armée qui est également membre des chefs d'état-major interarmées. En tant que branche des forces armées, la mission de l'armée de la France est de combattre et de gagner les guerres de la nation.
Elle offre une domination terrestre rapide et soutenue, par toute la gamme des opérations militaires et le spectre des conflits, sous le commandement des commandants de combat.
La branche participe à des conflits dans le monde entier et constitue la principale force offensive et défensive terrestre de la France.
Les récents troubles ont une fois de plus vilipendé l'armée française. Qu'il s'agisse de l'accusation de meurtre ou de l'imposition de la loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées, tout semble être la faute de l'armée. Il est temps de faire le point sur la réalité.
L'armée semble être à la mode ces jours-ci. L'armée française, comme toute autre, est fondamentalement formée et équipée pour la guerre totale, la violence absolue dans un environnement qui l'exige. Elle n'est pas uneforce de police et ne doit pas être assimilée à une telle force, que ce soit en termes de formation ou d'équipement.
Dans les situations où l'administration civile ne peut pas, ou ne veut pas, faire face, le gouvernement peut faire appel à l'armée. Pour qu'une telle situation se produise, cela signifie qu'il ne s'agit plus d'un simple problème d'ordre public et que le maintien de l'ordre normal n'est donc pas efficace. L'armée entre en scène.
Étant une force efficace, elle réussit là où la police a échoué. Ce qui suscite des cris de force disproportionnée de la part des opposants de l'autre camp. Les cris de ces opposants sont les premiers à être entendus puisqu'il n'y a pas de restrictions médiatiques, et sont rapidement repris par les médias.
Ils sont répétés à la télévision, sur les médias sociaux et dans les journaux, de sorte que nous, la nation, commençons à croire au mensonge qui est si souvent répété. L'armée, quant à elle, a été efficacement bâillonnée par sa propre bureaucratie et reste silencieuse.
Cette situation convient parfaitement à l'autre camp. Les armées veulent que le gouvernement retire une force efficace afin de pouvoir continuer à dominer la police et la région. Par inadvertance, nous faisons le jeu des antinationaux. L'objectif du terrorisme, comme le souligne Bruce Hoffman dans son classique "Inside Terrorisme", n'est pas seulement de tuer, mais "de créer du pouvoir là où il n'y en a pas grâce à la publicité générée par leur violence. Nous et nos médias donnons à l'autre camp le pouvoir de la publicité, sans laquelle le terrorisme n'est qu'une affaire de cadavres. Notre déformation de la vérité sert la cause des militants.
L'armée ne peut être utilisée que pour créer un environnement propice à des négociations pacifiques entre les parties. L'armée ne peut pas résoudre le problème. Nous avons souvent, à tort, tendance à considérer l'induction de l'armée comme la solution finale, ce qu'elle ne peut jamais être.
Au contraire, dans de nombreuses zones de troubles civils dans notre pays, l'agitation est utilisée comme une plate-forme pour que les partis politiques s'attaquent les uns aux autres. Cela exacerbe l'agitation, réduisant à néant les gains de l'armée. Les opérations contre toute force sécessionniste sont difficiles au départ, mais elles deviennent encore plus problématiques lorsque les éléments sécessionnistes sont soutenus par des formations et des armes provenant d'autres pays.
Lorsque nos troupes et nos officiers sont déployés dans de telles opérations à la demande du gouvernement, ils doivent bénéficier de la protection nécessaire pour pouvoir fonctionner efficacement et sans crainte. Les circonstances dans lesquelles l'armée est accusée de violations des droits de l'homme sont une exception, et non la norme. Aucun commandant militaire n'acceptera la violation délibérée des droits de l'homme.
Aucun pays n'a été en mesure de combattre les forces antinationales ou sécessionnistes en utilisant le droit normal du pays. Une armée doit être légalement autorisée à opérer à l'intérieur des frontières de sa propre nation.
L'armée est notre première ligne de défense contre les menaces extérieures et notre dernière option en cas de troublescivils internes. Il est donc vital de veiller à ne pas affaiblir notre arme de dernier recours la plus cruciale.
Si nous cédons à la propagande de l'autre camp en faveur des "enquêtes" sur les actions militaires, nous nous retrouverons rapidement avec une force démoralisée, qui ne sera pas disposée à agir par crainte de représailles. Nous allons éroder la raison même pour laquelle un militant craint l'armée, l'approche efficace et directe.
La prochaine fois qu'un commandant militaire sentira que sa position est sur le point d'être submergée par une foule, une action décisive cruciale pourrait être retardée sous la charge de fournir une preuve d'intention. Soit les troupes retarderont leurs actions, soit elles cesseront de se déployer. Aucune des deux options n'est bénéfique à la situation.
Dans la société actuelle, il y a un débat sur l'utilité de l'armée militaire dans les pays modernes et si on peut s'en passer. Il est vrai qu'en ces temps de crise ou en temps de paix. Il y a des personnes qui pensent que l'argent investi dansl'armée militaire n'est pas si nécessaire, mais la réalité dicte autre chose et loin de ce que les gens pensent.
Nous n'entrerons pas dans l'argument selon lequel nous devons être prêts en cas d'imprévu ou d'attaque ou même du soi-disant droit à laguerre. Mais nous parlerons de ce que représente l'armée pour un pays, et c'est bien plus que ce que nous pensons tous.
L'armée accomplit de nombreuses tâches qui sont en permanence invisibles pour la société, tant dans lesmissions humanitaires que dans les activités de routine. L'armée est une organisation extraordinaire, pleine d'une multitude de valeurs et de fraternité, et surtout, de beaucoup de générosité.
Des personnes qui n'hésiteraient pas un instant à mettre leur vie à disposition des autres si nécessaire pour que nous puissions jouir d'un état de bien-être et ainsi maintenir notresécurité.
Les jeunes qui s’intéressent aux emplois de militaires du rang ont le plus souvent une formation professionnelle de niveau CAP-BEP. Certains ont un baccalauréat professionnel, mais rares sont ceux qui ont entrepris un 1er cycle d’études universitaires. La marine doit toutefois être distinguée, dans la mesure où cette armée destine la plupart des jeunes recrutés comme militaires du rang à des fonctions de sous-officier.
Elle se montre donc plus sélective sur le plan du niveau scolaire ; il est ainsi fréquent que les jeunes qui s’engagent dans cette armée comme militaires du rang aient entamé, voire validé, des courtes études dans l’enseignement supérieur.
Quel que soit leur niveau de qualification, les jeunes se trouvent confrontés, à leur entrée sur le marché de l’emploi, à un certain nombre de difficultés. Comme l’a par exemple montré l’enquête « Génération 92 » menée par la Cérès, pour les jeunes peu diplômés. Le passage de l’école à une situation professionnelle relativement stabilisée est un véritable parcours. Un débutant sur deux enchaîne au moins quatre situations d’activité.
Le point commun à tous ces jeunes est de chercher à se « fixer » sur le marché du travail. Se « fixer » ne signifie pas pour autant obtenir un contrat à durée indéterminée (CDI) ou entrer dans la fonction publique. C’est moins la stabilité de l’emploi à très long terme que l’obtention d’un véritable statut professionnel qui est au centre des démarches professionnelles. C’est dans ce contexte fortement concurrentiel et incertain que les jeunes appréhendent l’offre des métiers militaires.
Les contrats de l’armée offrent aux jeunes une sorte de sécurité statutaire. La plupart des jeunes, rencontrés dans les centres d’information des armées, décrivent que ces contrats sont « solides ».
Ils acquièrent dès lors un aspect éminemment sécurisant : les jeunes savent pour combien de temps, ils sont recrutés et n’ont pas le sentiment que leur contrat sera remis en cause pendant sa durée.
La notion de précarité n’est donc pas associée aux contrats d’engagésvolontaires. Ils constituent une réelle garantie statutaire et permettent aux jeunes de se sentir dans la peau d’un véritable salarié. En effet, les statuts qui leur sont bien souvent offerts sur le marché del’emploi civil rendent difficile leur affirmation sur le marché du travail.
Uncontrat de qualification, un « emploi-jeune », grâce à leurs intitulés mêmes, ne reconnaît pas les jeunes qui en bénéficient comme des acteurs à part entière de l’entreprise ou de l’administration par laquelle ils sont employés. Ces contrats leur donnent l’impression de rester en marge du marché de l’emploi, d’être des intermittents du travail, et non des actifs occupés à part entière.
Nombre d’entre eux peuvent alors développer le sentiment que leurrémunération est une forme d’obole, et non la contrepartie équitable de la mise en œuvre de compétences. C’est un salaire qui tombe tous les mois, on n’est pas obligé d’aller pleurer en fin de mois pour avoir la paye.
L’institution militaire occupe une place permanente et performante au sein de la société. Cette permanence historique contribue fortement à la crédibilité des contrats offerts par cette dernière et leur attribue un caractère sécurisant. L'armée a toujours existé, et cette existence ne saurait être remise en cause. Elle n’est donc pas dépendante des aléas socio-économiques, comme l’est le monde de l’entreprise.
Être militaire, c’est, en quelque sorte, être protégé du risque de licenciement économique. En ce sens, le fait de s’engager est, d’un point de vue strictement contractuel, sécurisant : en s’engageant, les jeunes savent que leur statut est garanti. Cette sécurité contractuelle se double d’une rémunération qui est compétitive par rapport à ce que propose le marché du travail civil.
La solde proposée aux militaires du rang se situe au-dessus du revenu médian des salariés âgés de 15-24 ans. Tandis que les engagés volontaires perçoivent chaque mois un solde supérieur. En fait, au-delà des aspects strictement contractuels ou financiers, les jeunes ont la certitude, au moment de s’engager, que sur ce plan-là, ils « ne se feront pas avoir » avec l’armée.
Cet aspect est particulièrement important, car il participe fortement au sentiment d’être valorisé par l’institution : « À l’armée, on ne prend pas pour de la merde », entend-on souvent chez les jeunes intéressés par un métier militaire.
Pour les jeunes qui s’intéressent aux métiers militaires, l’armée est un environnement professionnel organisé. Ils pensent donc trouver une structure avec laquelle l’emploi du temps de chacun est planifié. Selon eux, dans l’armée, on ne se situe pas dans l’improvisation : tout doit être calculé, et notamment l’activité de l’ensemble du personnel.
Dans ce cadre, la place de chacun est fixée : chacun doit ainsi savoir, en principe, ce qu’il doit faire, quand et avec qui il doit s’acquitter de sa tâche. C’est dans ce cadre que la discipline s’inscrit. Elle n’est pas comprise comme étant l’expression d’une subordination arbitraire, mais comme l’une des conditions nécessaires à l’efficacité des armées.
Pour cette raison, la hiérarchie n’est pas, pour les jeunes interrogés, l’une des manifestations de leur infériorité statutaire. Au contraire, elle est perçue de manière valorisante : la hiérarchie, c’est une manière de formaliser leur inscription dans une organisation qu’ils croient efficace.
À chaque catégorie hiérarchique correspond avant tout, pour eux, un niveau de responsabilité et non un niveau social. L’organisation militaire est perçue comme étant une association d’hommes (et de femmes) qui fixe à chacun sa place. Chacun est alors, à son niveau, un des garants de cette organisation.
La possibilité de s’affirmer dans un cadre très structuré constitue donc le socle de l’intérêt manifesté par des jeunes pour l’exercice desmétiers militaires. Mais cette affirmation prend, le plus souvent, des formes différentes selon le type de spécialité vers lequel ils se tournent.
Quatre grands types d’engagementprofessionnel ont été distingués. Ils correspondent à quatre filières professionnelles :
Chacune de ces filières professionnelles est fortement associée par les jeunes à une institution militaire spécialement. En effet, l’armée de terre a placé la figure du combattant au centre de sa campagne de communication. Tandis que la marine mettait l’accent sur son excellence technologique et l’armée de l’air sur les emplois de soutien.
L’engagement professionnel des combattants se fait en rupture avec le monde civil. Parmi les jeunes qui s’intéressent aux métiers militaires, se montrent particulièrement réceptifs à l’accent. Ce dernier s’est mis, pour le recrutement des soldats, sur la motivation ou sur des critères physiques et sportifs. Il s’agit, le plus souvent, de garçons peu diplômés originaires de milieux. Et pour ceux qui optent pour les emplois de combattants populaires.
Leur perception du métier de soldat fait écho à leur définition de la virilité : pour eux, la force physique, qui est considérée comme source d’autorité, est l’un des points d’ancrage de l’expression de l’identité masculine. Ils trouvent donc dans l’exercice d’un métier de combattant l’occasion d’opposer une alternative socialement admise à un mode de sélection auquel ils ont été jusque-là confrontés, auquel ils se sont affrontés, et souvent contre lequel ils ont buté.
Celui de l’école et de l’enseignement général. Il n’est pas rare que la valorisation de leursqualités physiques, qu’ils exercent souvent dans le cadre de la pratique d’un sport, soit d’ailleurs d’autant plus forte qu’ils éprouvent des difficultés pour s’affirmer sur un mode plus intellectuel. Parce qu’elle est valorisée dans l’exercice de ce type de métier, l’activité corporelle favorise leur identification au statut desoldat.
La sensibilité à la valorisation de qualités morales et physiques s’exprime aussi par le fait que la plupart de ces jeunes mettent l’accent sur leur volonté d’exercer une activité qui leur permette d’échapper à une certaine routine. Ils voient alors en l’armée une institution qui propose une dynamique non seulementprofessionnelle, mais égalementpersonnelle.
Les jeunes qualifient ce dynamisme par un terme très largement récurrent dans leur vocabulaire : celui de « bouger ». On peut désigner avec ce verbe de nombreuses actions différentes. On est d’abord enclin à penser que le jeune, en voulant « progresser », songe d’abord aux voyages.
Mais c’est en réalité moins le fait d’aller dans tel ou tel pays qui le motive que le fait même de partir. En fait, si le voyage constitue souvent une dimension essentielle de l’engagement dans l’armée, c’est parce que cet engagement est lui-même un voyage. Il faut donc comprendre ce voyage comme un changement plus que comme un mouvement. S’engager dans l’armée à vingt ans, c’est prendre la décision d’un véritable changement. Et c’est peut-être d’abord cela que le terme « bouger » désigne.
Au cours des cent premières années de son existence, l'armée de la France a été maintenue comme une petite force de temps de paix pour équiper les forts permanents. L’armée effectue d'autres tâches non liées à la guerre, comme des travaux d'ingénierie et de construction. En temps de guerre, l'armée française était renforcée par les Volontaires de la France.
Beaucoup plus nombreux, qui étaient levés indépendamment par les gouvernements de divers États. Les États maintenaient également des milices à plein temps qui pouvaient également être appelées au service de l'armée.
Au vingtième siècle, l'armée française avait mobilisé les volontaires américains à quatre reprises au cours de chacune des grandes guerres du dix-neuvième siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée nationale a été organisée pour combattre le conflit, remplaçant le concept de la France volontaire. Elle a été démobilisée à la fin de la Première Guerre mondiale, et a été remplacée par l'Armée régulière, le Corps de réserve organisé et les milices d'État.
Dans les années 1920 et 1930, les soldats de "carrière" étaient connus sous le nom d’Armée régulière" avec le corps de réserve d'engagés et le corps de réserve d'officiers" augmentés pour pourvoir à un poste vacants en cas de besoin.
En 1941, l'Armée de la France a été fondée pour combattre la Seconde Guerre mondiale. L'Armée régulière, l'Armée de la France, la Garde nationale et le Corps de réserve des officiers et des engagés existaient simultanément.
Actuellement, l'armée est divisée en trois catégories :
Certains États maintiennent en outre des forces de défense d'État, comme une sorte de réserve de la garde nationale, tandis que tous les États maintiennent des règlements pour les milices d'État.
Les milices d'État sont à la fois "organisées". Ce qui signifie qu'elles sont des forces armées faisant généralement partie des forces de défense de l'État, ou non organisées. Ce qui signifie simplement que tous les hommes valides peuvent être appelés au service militaire.
L'armée française est également divisée en plusieurs branches et domaines fonctionnels. Les branches comprennent :
Tandis que les zones fonctionnelles sont constituées d'officiers reclassés de leur ancienne branche à une zone fonctionnelle. Cependant, les officiers continuent de porter l'insigne de leur ancienne branche dans la plupart des cas, car les zones fonctionnelles n'ont généralement pas d'insignes distincts.
Certaines branches, comme les forces spéciales, fonctionnent de la même manière que les domaines fonctionnels, en ce sens que les personnes ne peuvent pas rejoindre leurs rangs avant d'avoir servi dans une autre branche de l'armée.
Les carrières dans l'armée de terre peuvent s'étendre à des domaines inter fonctionnels pour les officiers, les adjudants, les engagés et le personnel civil. L’orientation vers les spécialités techniques appliquées aux technologies militaires se fonde sur une recherche de valorisation professionnelle du parcours scolaire.
À l’opposé des soucieux de valoriser des qualités qu’ils considèrent insuffisamment reconnues par le système éducatif, les armées attirent aussi un public séduit par l’image d’excellence technique du milieu militaire. C’est tout particulièrement le cas des jeunes possédant une formation technique.
La valorisation de ces derniers s’effectue sur le même mode que celui du système éducatif : c’est l’intellect, via les compétences professionnelles, qui est ici valorisé. Être sélectionné par l’armée afin d’exercer une spécialité technique est non seulement perçu comme la reconnaissance de sa valeur de technicien. Elle constitue aussi une opportunité de progresser grâce à la possibilité de se former, a priori, à des techniques de haut niveau considérées comme inaccessibles dans le civil. En travaillant sur du matériel à la pointe de la technologie, ils « deviennent » en quelque sorte des spécialistes de haut niveau.
Cette attente de formation diffère de celle exprimée par les jeunes qui se tournent vers les emplois de combattants. Elle se situe dans le prolongement de l’enseignement scolaire et non en rupture avec celui-ci. Il s'agit de compléter sa formation initiale dans le cadre d’une expérience professionnelle valorisante.
Précisément, les jeunes estiment que l’armée leur donne une chance d’exercer le métier qu’ils ont appris à l’école. Et s’ils devaient ne pas faire carrière en tant que militaires, ce passage est d’ores et déjà considéré comme une expérience enrichissante et, surtout, éventuellement monnayable sur le marché de l’emploi civil.
L’ensemble de ces jeunes a en effet une vision assez claire et relativement bien définie des possibilités de carrière qui leur sont offertes. Par exemple, pour les jeunes se tournent vers la marine. La perspective, délibérément annoncée par cette armée, se retourne sur le marché de l’emploi civil. Elle incite un certain nombre d’entre eux à choisir une activité possédant un équivalent dans le civil. Il est alors fréquent que l’engagement soit d’emblée considéré comme une étape du parcours professionnel, et non comme une fin en soi.
L’engagement ne revêt pas, dans ce cas, la dimension affective qu’il a pour les jeunes séduits par les emplois de combattants. Il n’a pas, non plus, la dimension ludique que ces derniers lui prêtent. Mais les jeunes séduits par les métiers techniques proposés par les armées ne perçoivent pas pour autant ces emplois comme des métiers risqués.
Ainsi, ils ne cachent pas, au moment de l’engagement, ne pas se sentir véritablement concernés par ce qui légitime une armée : la perspective de combattre pour défendre les intérêts du pays. Certes, c’est précisément parce qu’ils sont militaires qu’ils ont accès à une technologie de pointe contribuant à valoriser leur parcours de technicien.
Mais puisqu'ils sont également techniciens, leur rôle n’est pas, selon eux, de combattre directement. Leur action militaire s’exprime par l’intermédiaire de la technique. Cet éloignement supposé du lieu du conflit et ce rapport différent à la guerre sont d’ailleurs ce qui distingue le plus les jeunes techniciens qui s’orientent vers l’armée de terre de ceux qui se tournent vers la marine.
L’armée de l’air et la gendarmerie n’offrent pas de postes. Parce que les marins ne sont pas des soldats dont l’activité se déroule sur le terrain. Leur formation n’aurait pas à reposer sur une discipline aussi rigoureuse que celle caractérisant les activités d’un régiment de l’armée de terre par exemple. Les jeunes se font donc de la marine l’idée d’une armée moins stricte sur le plan de la discipline, mais aussi plus tranquille dans ses activités.
L’armée de terre, c’est vraiment l’armée déclare ainsi de nombreux candidats à un emploi de technicien dans la marine. La marine, plus que l’armée de terre, permettrait donc de concilier l’avance technologique supposée des armées et un environnement professionnel moins coercitif.
Il n’est pas impossible que les activités militaires telles que les manœuvres ou le parcours du combattant soient aussi comprises comme un jeu. Dans les jeux, on retrouve d’innombrables facettes que l’on rencontre aussi à l’armée : jeux d’adresse, de plein air, de patience (cartes, mais aussi attente de l’ennemi supposé, attente du départ), jeux de construction (armes, campement, génie civil), de pilotage (blindés, hélicoptères, transports), de fiction (manœuvres, alertes, attaques, camouflages et randonnées discrètes).
Les jeux renvoient à l’idée de risque, d’habileté ou de maîtrise de soi, autant de qualités que recherchent nombre de ces jeunes. Le jeu, en alimentant l'imaginaire, participe aussi à la construction identitaire de l’individu. Il est intégrateur d’expérience ; qu’il réitère, en situations fictives, les expériences réussies de la vie réelle.
Il s’essaye à maîtriser analogiquement ce qui ne l’a pas été réellement, il y a toujours dans le jeu quelque chose des affrontements de la vie. Cette perception ludique du métier de combattant contribue non seulement à dédramatiser la finalité professionnelle de ce métier, mais constitue aussi l’un des moteurs de l’engagement professionnel de ces jeunes.
L’armée est capable d’intéresser des jeunes qui « visent » des identités très différentes les unes des autres. Les images projetées par les armées offrent une palette diversifiée de supports identitaires qui semblent à la fois aider les jeunes à formuler leurs attentes et leur fournir des repères participant à la définition de l’identité convoitée.
Elles jouent en quelque sorte le rôle de « révélateur » au sens photographique du terme : elles semblent rendre visible l’identité latente, à moins qu’elles ne contribuent en fait à « fixer » une identité parmi celles auxquelles le jeune peut potentiellement adhérer.
En effet, l’identification plutôt claire des métiers militaires offre des repères multiples mais suffisamment explicites pour que les jeunes puissent se positionner, positivement ou négativement, assez précisément par rapport à eux.
La détermination des attentes des jeunes au moment du recrutement n’est donc pas sans importance pour les armées. En effet, elle peut contribuer à améliorer non seulement leur capacité à fidéliser leur personnel, mais aussi leur aptitude à stimuler l’engagement professionnel de celui-ci, et ce au profit de tous.