Qui est le meilleur sniper du monde ?

Un sniper est un tireur d’élite militaire spécialisé dans une opération en solo ou généralement en binôme (avec un guetteur) au sein du terrain ennemi. Il a pour mission d’informer commandement sur les informations importantes ou de neutraliser une cible. Malgré le gilet de combat commun, le sniper se distingue du tireur d'élite principalement par sa doctrine d'emploi, qui est totalement différente. Les tireurs d'élite sont appelés par les commandants en raison de leur spécialisation pour des missions de plusieurs heures à plusieurs jours dans des environnements complètement isolés, alors que le tireur d'élite appartient à une fraction d'infanterie. Ils n'utilisent souvent pas le même calibre ni le même type d'arme et encore moins les mêmes insignes militaires. Le mot est fréquemment employé pour désigner un tireur isolé agissant seul, dans le contexte d’une guerre urbaine (groupes rebelles ou terroristes). Telle que les cas qui se sont présentés durant les conflits en Irak, en Syrie ou en Tchétchénie. Mais qui est le meilleur sniper de tous les temps. Voyons tout cela dans cet article.

Le meilleur sniper du monde

• Simo Häyhä, né le 17 décembre 1905 à Rautjärvi et décédé le 1er avril 2002 à Haminaa, est un militaire originaire de Finlande reconnu comme le meilleur sniper de tous les temps. En service pendant la guerre d’hiver (1939-1940), opposant la Finlande et l’Union soviétique, Häyhä fut surnommé la Mort blanche par l’Armée rouge. Ces derniers ont mis en œuvre des moyens considérables pour tenter de l'abattre, Häyhä ayant causé entre 500 et 700 morts dans ses rangs.
• Simo Häyhä a combattu en tant que tireur d'élite pendant la guerre d'hiver (1939-1940). On lui attribue la mort de 505 soldats soviétiques tués par un fusil. Le chiffre officieux du champ de bataille de Kollaa est de 542 tués par des tirs de sniper, auxquels s'ajoutent 200 tués à l'aide d'un pistolet mitrailleur Suomi KP31.
• Tous ces décès sont comptabilisés dans les cent jours précédant sa blessure par balle. Avant cette blessure, les Soviétiques ont expérimenté diverses stratégies, telles que l’utilisation d’autres tireurs d’élite et des bombardements d’artillerie pour le neutraliser. Néanmoins, le meilleur résultat n’ a été que la déchirure de la veste de Häyhä par des fragments d’obus, qui le laissait indemne.
• Simo Häyhä utilisele fusil M28 "Pystykorva", une variante finlandaise du fusil soviétiqueMosin-Nagant, car cette arme était bien adaptée à sa petite taille de 1,52 m. Il préférait ne pas utiliser de lunette de visée pour réduire la surface de sa silhouette. Parce que le tireur doit lever la tête lorsqu'il utilise une lunette - pour éviter tout problème de réflexion du soleil (qui pourrait révéler sa position) et les risques de visibilité (buée sur la lunette). Il a donc utilisé un viseur métallique.
• Une autre tactique de Häyhä consistait àtasser la neige devant lui afin que le tir n'agite pas la neige, ce qui pourrait trahir sa position. Lui aussi mis de la neige dans sa bouche afin que la vapeur de sa respiration ne le trahisse. Il était capable de rester immobile pendant des heures, légèrement enfoui dans la neige, par des températures comprisesentre -20°C et -40°C, et en portant une combinaison de camouflage entièrement blanche.

Les matériaux qu’utilisent les snipers :

Les armes

Le tireur d'élite préfère les fusils de sniper portatifs de moyen à gros calibre (appelés "bolt action" ou "action à verrou") car ils tirent relativement peu de coups, mais à longue portée. Nous pouvons voir, à titre d’exemple, le Barrett M82, un fusil de sniper célèbre et répandu, mais ce dernier ne conviendra pas aux tireurs d’élite, contrairement à un CheyTac M200 Intervention qui sera idéale pour des tirs à très longue portée. Par extension, le terme sniper fait également référence à l’arme du tireur d’élite : le fusil de précision, comme le présente certains journaux ou revues spécialisées dans ce domaine.

Les optiques

• Presque tous les tireurs d’élite modernes utilisent des lunettes de tir à grossissement optique, voire-même des lunettes spécifiques : infrarouge, vision nocturne, thermique, etc. Ces dispositifs permettent d’identifier la cible à de plus grandes distances du viseur métallique et de tirer avec une grande précision. Grâce aux fusils modernes, en effet, à une distance supérieure à 500 m, une cible humaine apparait aussi petite que le viseur lui-même, ce qui rend impossible un tir précis alors que la portée de l’arme peut atteindre au-delà de 1000 m.

• Toutefois, dans le passé, certains tireurs d’élite se sont passés de ces technologies modernes. Par exemple, les premiers tireurs d’élite avaient des fusils dont la portée était beaucoup plus courte que la norme actuelle, rendant inutile l’utilisation d’un dispositif coûteux à l’époque.  Dans un but plus stratégique (éviter la réflexion du soleil sur le verre de la lunette), le tireur d’élite finlandais Simo Häyhä utilisait un viseur métallique. Ce qui ne l’a pas empêché d’atteindre un score de cinq à sept cents forces soviétiques morts pendant la guerre d’hiver finno-soviétique (1939-1940).

Le camouflage

En général, le sniper opère à couvert, infiltré dans de divers environnements. Afin de se fondre dans le décor, et selon ses besoins, il peut faire appelle à une tenue particulière : le ghillie. Cette tenue est composée d’un ensemble de tissus et de différents matériaux qui permettent de reproduire l’aspect 3D d’un type environnement particulier : un terrain, un buisson, des rochers, etc.

Ces tenues obéissent à des critères de base directement liés aux géographies connues du monde actuel. De plus, pour compléter le camouflage et se fondre parfaitement dans le terrain choisi, le sniper peut adapter à sa tenue des éléments déjà présents sur le terrain, comme des feuilles, des branches ou des rochers.

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