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De 1963 à aujourd'hui, plus de 130 opérations extérieures ont été menées, impliquant des militaires de toutes les armées, directions et services : armée de terre, marine, armée de l'air, directions et services interarmées avec leurs beret bleu blanc rouge. Parmi celles-ci, certaines sont bien connues que d'autres.
Les opérations militaires sont des interventions menées par des forces armées sur un territoire donné visant à assurer la paix et la sécurité des populations. Depuis des décennies, le jargon militaire français, tout comme le célèbre t-shirt kaki militaire, participe principalement pour la lutte contre le terrorisme dans le monde, à travers des opérations militaires extérieures ou OPEX. Chaque OPEX reçoit un nom en fonction du lieu et du type d'action.
L’opération Harmattantouchait la participation française à l’intervention militaire de 2011 en Libye. Elle a été nommée d'après l'Harmattan, qui est des vents chauds et secs qui soufflent sur le Sahara, essentiellement entre novembre et mars. La zone d'exclusion aérienne a été proposée pendant la guerre civile libyenne pour empêcher les forces gouvernementales fidèles à Mouammar Kadhafi.
L’opération domine les attaques aériennes contre les forces anti-Kadhafi. Plusieurs pays se sont préparés à mettre en action la militaire immédiate lors d’une conférence à Paris le 19 mars 2011. Les chasseurs multirôles français Dassault Rafale ont commencé des missions de reconnaissance le 19 mars. Ils ont été les premiers de la coalition à attaquer les forces libyennes, détruisant quatre chars.
Le 19 mars 2011, une coalition multiétatique gérée par l’OTAN a commencé une intervention militaire en Libye, afin de mettre en œuvre la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies, en réponse aux événements de la première guerre civile libyenne. Avec dix voix pour et cinq abstentions, l'intention du Conseil de sécurité des Nations unies étaient d'obtenir uncessez-le-feu immédiat en Libye, y compris la fin des attaques actuelles contre les civils.
Selon lui, les opérations pourraient constituer des crimes contre l'humanité. Ainsi, le conseil de sécurité impose une interdiction de tous les vols dans l'espace aérien de l’état. Il renforce les sanctions à l'encontre du régime Kadhafi et de ses partisans.
Les États qui ont participé à la mise en œuvre de la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye en vert sont en bleu. Les forces navales américaines et britanniques ont tiré plus de 110 missiles de croisière Tomahawk. Tandis quel'armée de l'air française, la Royal Air Force britannique et la Royal Canadian Air Force ont entrepris des sorties à travers la Libye et un blocus naval par les forces de la coalition.
Les jets français ont lancé des frappes aériennes contre des chars et des véhicules de l'armée libyenne. L'intervention n'a pas employé de troupes terrestres étrangères.
La réponse dugouvernement libyen à cette campagne a été totalement inefficace, les forces de Kadhafi n'ayant pas réussi à abattre un seul avion de l'OTAN.
Alors que l’état possédait 30 batteries de SAM lourds, 17 batteries de SAM moyens, 55 batteries de SAM légers. Les noms officiels des interventions desmembres de la coalition sont l'opération Harmattan pour la France, l'opération Ellamy pour le Royaume-Uni, l'opération Mobile pour la participation canadienne et l'opération Odyssey Dawn pour les États-Unis.
L'Italie s'est d'abord opposée à l'intervention, puis a proposé de participer aux opérations à condition quel'OTAN prenne la direction de la mission au lieu de pays individuels, en particulier la France. Cette condition ayant été remplie par la suite, l'Italie a partagé ses bases et ses renseignements avec les alliés.
Dès le début de l’intervention, la coalition initiale composée de la Belgique, du Canada, du Danemark, de la France, de l’Italie, de la Norvège, du Qatar, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis s’est développée à dix-neuf États. Les nouveaux États font principalement respecter la zone d’exclusion aérienne et le blocus naval ou fournissent une assistance logistique militaire.
Au début, l’effort est largement dirigé par la France et le Royaume-Uni, le commandement étant partagé avec les États-Unis. L’OTAN a garanti le contrôle del’embargo sur les armes le 23 mars, sous le nom d’opération l’unité protectrice. Une tentative visant à unifier le commandement militaire de la campagne aérienne a d’abord échoué en raison des objections des gouvernements français, allemands et turcs.
Le 24 mars, l’OTAN a été d’accord de prendre le contrôle de la zone d’exclusion aérienne, tandis que le commandement des unités terrestres ciblées demeure entre les mains des forces de la coalition. Le transfert a été fait le 31 mars 2011 à 6 heures UTC (8 heures heure locale). L’OTAN a réalisé 26 500 sorties depuis qu’elle s’est chargée la mission en Libye le 31 mars 2011.
Les combats en Libye ont pris terme vers la fin d’octobre après l’assassinat de Mouammar Kadhafi. L’OTAN a annoncé qu’elle mettait fin à ses opérationsau-dessus de la Libye le 31 octobre 2011. Le nouveau gouvernement libyen a demandé que la mission de l’OTAN soit prolongée jusqu’à la fin de l’année.
La France a déclaré jeudi l’annulation de sa mission militaire au Mali, l’opération Barkhane, après neuf ans de lutte contre les djihadistes dans la région. À la demande des autorités maliennes, la France a mis en place une intervention en janvier 2013 pour chasser les islamistes qui possédaient le contrôle d’une grande partie du nord du pays.
La moitié des 4 500 soldats français actuellement destinés pour l’opération Barkhane résidait au Mali. Mais ces militaires seront bientôt partis du pays après avoir subi la pression des nouveaux dirigeants militaires maliens. Ces derniers ont pris l’autorité durant le coup d’État en 2020.
Les multiples obstructions de la junte au pouvoir signifient que les conditions ne sont plus réunies pour opérer efficacement au Mali, peut-on lire dans uneorganisation signée par la France et ses alliés africains et européens.
“Nous ne pouvons pas rester militairement engagés aux côtés d'autorités de facto dont nous ne partageons pas la stratégie et les objectifs cachés”, a déclaré le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse annonçant le retrait des troupes.
Dans un contexte de sentiment anti-français croissant au Sahel et après l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali en janvier, Paris a récemment informé qu'il souhaitait s'appuyer de plus en plus sur la Takuba Task Force, uneunité militaire européenne, pour soulager les militaires français.
À la demande dugouvernementmalien, la France a lancé l'opération Serval le 11 janvier 2013 pour bloquer l'avancée d'un convoi de djihadistes et de rebelles Touaregs se dirigeant vers la capitale Bamako.
L'année suivante, la France a mis en place l'opération Barkhane, qui est devenue la plus longue opération militaire française à l'étranger depuis la fin de la guerre d'Algérie. Elle a compté jusqu'à 5 500soldats déployés au Mali, au Niger et au Tchad en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne.
Selon les données publiées par le ministère français de la Défense en décembre 2012,l'opération Barkhane dispose de trois bases militaires dans le nord du Mali. La principale est située à Gao et dispose d'hélicoptères de combat, de troupes et de véhicules lourdement blindés.
C'est à Gao qu'est basé l'essentiel de la présencemilitaire française au Mali, complétée par des éléments de la Task Force Takuba. Il comprend 800 soldats de Belgique, de la République tchèque, du Danemark, d'Estonie, de France, d'Italie, de Hongrie, des Pays-Bas, du Portugal et de Suède.
La moitié de cetteforce opérationnelle est composée de soldats français. Trois hélicoptères de transport lourd britanniques CH-47 Chinook sont également déployés à Gao depuis la mi-juillet 2018.
À l'occasion d'un point presse organisé le mardi 31 août, Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées, a dressé un bilan « à chaud » de l'opération Apagan. Il a souligné que c'estl'honneur de la France qui a été préservé par cette évacuation de ressortissants inédits. Dans un premier temps, le colonel Lanni a présenté l'opération au point de vue stratégique.
Dès le début, a-t-il indiqué, il a été décidé de faire des Émirats arabes unis (EAU) le centre de gravité des opérations. Insistant sur la réactivité desforces armées, il a rappelé que dès la nuit du 15 au 16 août, un C 130 et un A400M ont décollé en direction de la base aérienne 104 (BA 104) d’Al Dhafra (EAU) puis vers Kaboul. Ils ont évacué 40 personnes vers les EAU dès la première rotation.
Parfaitement incluses au dispositif américain sur place et intégrées à sa bulle de sécurité, lesforces françaises ont été localisées à la porte nord de l'aéroport de Kaboul. Elles ont ainsi procédé à la prise en charge des personnes identifiées par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE) comme devant être évacuées. Ces personnes ont ensuite été prises en charge à Paris par les services du MEAE et du ministère de l'Intérieur (MININT).
Au total, entre le 17 et 27 août, 2 800 personnes ont ainsi été évacuées au cours de 26 rotations entre Kaboul et les EAU.
Le colonel a conclu son propos en soulignant les enseignements qui pouvaient être tirés del'opération Apagan :
Le contre-amiral Fayard a ensuite pris la parole afin d'exposer les contours de l'opération Apagan au niveau opératif. Le contre-amiral a d'abord rappelé les délais extrêmement contraints et l'environnement non permissif qui ont constitué le cadre dans lequel s'est déroulé Apagan. L'urgence de la situation, les contraintes sanitaires, la détresse humanitaire et la situation sécuritaire sont autant de facteurs avec lesquels lesarmées ont dû composer pendant les 13 jours de l'opération.
La première difficulté s’agissait de la distance qui éloigne la BA 104 de Kaboul. L’opération a été dirigée en étroite coordination avec les forces américaines qui contrôlait l’aéroport de KAIA, mais aussi avec les variétés de services français du MEAE ou du MININT.
Le contre-amiral a mis un terme sur cette présentation en abordant les points positifs qu’il souvenait de cette mission :
L'opération Sangaris en Centre Afrique
Dessoldats de la paix de l'ONU sont présentés devant un centre de dépouillement des votes pour les élections présidentielles et législatives à Bangui en janvier.
L'opération Sangaris de la France prendra officiellement fin lundi, près de trois ans après le lancement de la mission militaire en décembre 2013 pour réprimer les troubles interethniques en République centrafricaine.
L'opération s'est déroulée initialement aux côtés d'une mission de maintien de la paix de l'Union africaine. Elle s'est ensuite transformée en une force des Nations unies. Elle a contribué à rétablir la stabilité dans la capitale, Bangui, sans toutefois parvenir à mettre fin aux violences ailleurs. À son apogée, plus de 2 500 soldats de diversesunités françaises y ont participé.
En juin, la France a annoncé qu'elle avait réduit sa force en RCA à 350 soldats. Ces derniers serviront de réserve tactique pour les forces demaintien de la paix des Nations unies, en informant ainsi la fin de sa mission militaire dans ce pays.
Voici un aperçu des raisons pour lesquelles l'opération Sangaris a été lancée et de ce qu'elle a accompli. Le 5 décembre 2013, des affrontements généralisés ont éclaté à Bangui, laissant des centaines de corps gisant dans les rues. Des milices chrétiennes, connues sous le nom d'anti-balaka ou anti-machette, ont attaqué plusieurs zones, ciblant des musulmans et déclenchant desattaques de vengeance de la part de l'alliance rebelle Seleka, majoritairement musulmane.
Les combattants de la Seleka avaient déjà pris pour cible la population majoritairement chrétienne, une raison essentielle de l'apparition desmembresanti-balaka. Les attaques des deux camps, principalement contre des civils, ont plongé la RCA dans une crise humanitaire, politique et sécuritaire.
Quelques heures après le début des violences, une force française a commencé à se déployer à travers le pays dans le cadre d'un effort mandaté par l'ONU pour réprimer la vague meurtrière de violence sectaire. L'opération a été baptisée Sangaris, du nom d'un petit papillon rouge commun à la région.
La France était déjà intervenue militairement à plusieurs reprises depuis que la RCA, ancienne colonie française, a obtenu son indépendance en 1960.
À l'époque, le président français François Hollande avait déclaré que lestroupes resteraient dans le pays aussi longtemps que nécessaire, mais avait précisé que l'opération n'était pas conçue pour durer. Paris, qui avait déjà envoyé des troupes au Mali en janvier de la même année. Il a constaté la situation en RCA se détruire après le renversement en mars de François Bozize par les rebelles de la Seleka dirigés par Michel Djotodia.
Une force initiale d’environ 1 200 marines, parachutistes et unités de génie français a été officiellement lancé pour soutenir la force MISCA de l’UA, mais elle s’est rapidement retrouvée en première ligne. Leur mandat était de désarmer toutes les milices et autres groupes armés qui ont terrorisé la population ; et le premier objectif était de sécuriser Bangui et ses 4,5 millions d’habitants.
Entre février et septembre 2014, lestroupes de conflitont aussi protégé la liaison routière reliant Bangui au Cameroun voisin. En septembre, les soldats ont pris la relève des troupes.
Le 14 février 2016, Faustin-Archange Touadera est élu président, faisant cesser à une transition politique chaotique, et trois mois plus tard, Hollande se livre à Bangui, déclarant que la stabilité a été réfectionnée.
Ailleurs dans le pays, les membres armés ont continué de tourmenter la population. Les anciennes unités de la Seleka sont toujours actives. Un désarmement total des milices semble peu probable.
Cependant, depuis juillet 2014, la force est soumise à une pression croissante suite à l'émergence d'allégations de viols d'enfants par des soldats français déployés en République centrafricaine.
Les procureurs français ont ouvert une enquête, mais les allégations n'ont été rendues publiques qu'en avril 2015. Depuis lors, d'autres rapports ont émergé sur l'implication présumée des troupes dans des attaques sexuelles et sur le fait de donner aux enfants de la nourriture et parfois de petites sommes d'argent en échange de services sexuels.
À ce jour, la force Sangarisfait déjà l'objet de trois enquêtes sur des allégations distinctes d'abus sexuels sur des enfants dans le pays d'Afrique centrale.
En juin, le parquet de Paris a également ouvert une enquête préliminaire sur des allégations selon lesquelles des soldats français auraient été battus ou se seraient tenus à l'écart pendant que d'autres battaient deux personnes en RCA.