qui-a-créé-les-missiles
août 20, 2023

Qui a créé les missiles ?

19 minutes de lecture

Lorsqu’il s’agit de bombarder ou d’anéantir l’adversaire, on ne manque jamais d’imagination. Avant de vous parler de son origine, nous allons d’abord, pour ceux qui ne savent pas, vous définir ce qu’est un missile. En effet il s’agitd’un projectile, d’une arme militaire autopropulsé et guidé à distance. Il est composé : d’un propulseur moteur-fusée, d’un réacteur voire les deux. Un missile est également équipé d’un système de guidage pour mieux le diriger vers sa cible.

La règle généralement utilisée de nos ours concernant ces engins veut que ceux qui doiventposséder un guidage soient nommés missiles quel que soit le système de propulsion, mis à part quelques prototypes datant de la Seconde Guerre Mondiale environ. Contrairement aux missiles, les roquettes ne sont propulsées qu’en début de course. Elles peuvent cependant être guides généralement au moyen d’un empennage ou d’ailettes. Aussi, les projectiles guidés ou non mais qui se déplacent sous la surface de l’eau sont nommés torpilles.

On dit aujourd’hui que les missiles les plus rapides se déplacent plus vite que le son. Non seulement à des vitesses supersoniques mais même, à des vitesses dites hypersoniques, c’est-à dire au moins 5 fois plus élevées que celle du son.Certains atteindraient même des vitesses incroyables, telles que des vitesses supérieures à 20 fois la vitesse du son. Parmi eux, vous reconnaîtrez peut-être le missile russe Avangard, qui jusqu’ici est le missile le plus rapide au monde.

Profitez de nos offres promotionnelles sur nos vêtements et accessoires militaires (sac à dos militaire, toile hamac doubletente de survie, ... ). Ils sont disponible dans notre boutique en ligne.

 

accessoire-de-survie

Savez-vous qui a créé les premiers missiles ?

Les premiers engins balistique

D’après l’histoire de la guerre, le 3 octobre 1942,un missile allemand, aussi appelé A4 a été lancé avec succès depuis la base militaire allemande de Peenemünde, au bord de la mer Baltique.

Enfaite, dès la fin des années 1920, l’Allemagne avait entrepris de considérables efforts de recherche dans le domaine des fusées. En astronautique, une fuséeest un véhicule mû par un moteur-fusée de grande puissance qui lui permet de se déplacer dans l’espace proche, notamment, de placer en orbite une charge utile telle que les satellites artificiels, voire d’échapper à l’attraction terrestre dans le but de visiter différents corps célestes. Les fusées de l’astronautique sont généralement dotées de plusieurs étages mis à feu successivement.

Le traité de Versailles imposait en effet à l’Allemagne des contraintes strictes en matière d’armement. Mais aucune de ses clauses n’interdisait les fusées. Wernher von Braun, un ancien collaborateur d’Hermann Oberth, est à l’origine des progrès spectaculaires qui vont être accomplis petit-à-petit en un peu plus d’une décennie.

En janvier 1930, un centre d’expérimentation de moteurs fusées et de fusées a été créé à Kummersdorf-West, dans la banlieue de Berlin. En 1937, la majeure partie du personnel de Kummersdorf a été transférée à Peenemünde, dans la presqu’ile d’Usedom. De là, plusieurs milliers de scientifiques et d’ingénieurs ont eu pour mission de réaliser les premiers missiles propulsés par des moteurs fusées.

Cinq longues années d’efforts après nait enfin le A4, qui sera plus tard dénommé V2. Le A signifiait « Aggregat », ensemble mécanique, et le V voulait dire « Vergeltungswaffe » ou arme de représailles. Il s’agit en effet d’un missile balistique sol-sol d’une masse au décollage de 12,9 t, doté d’un moteur de 26 tonnes de poussée qui fonctionne à l’éthanol, ainsi qu’à l’oxygène liquide. Ce missile doit également emporter une charge explosive d’une tonne à 300 KM environ.

Le 16 aout 1942, avec un premier vol, non notamment réussi, voit néanmoins un engin franchir pour la première fois la vitesse du son. Et le 3 octobre, le succès fut total, car l’A4 culmine à 80 Km pour une portée de 90 km. Ensuite, en 1944 et 1945, le V2 a été tiré en grand nombre sur Anvers, Londres, la région parisienne et des villes du Nord de la France. Enfin, après la guerre, le V2 donnera naissance à tous les missiles et lanceurs spatiaux développés par les Etats-Unis, l’Union Sovi2tique, sans oublier la France.

Des accessoires militaires comme des gants militaires, des briquets de survis sont disponibles dans notre boutique en ligne Surplus Militaires.

Qu’est-ce qu’un missile stratégique ?

Ces engins sont généralement classées en deux grands types ; les missiles stratégiques et tactiques.Dans les grandes lignes, un missile stratégique est un type d'engin conçu pour détruire des objectifs à très longues distance. De ce fait, ils sont souvent porteurs de l’arme nucléaire et constituent ainsi, un élément majeur des forces de dissuasion nucléaire, dont le but principale annoncé est, par la terrible menace qu’elles font poser sur l’adversaire potentiel durant la guerre, d’interdire toute agression adverse, et donc d’empêcher, enfaite, la guerre en question. Ces missiles stratégiques sont constituée soit de missiles balistiques, soit de missiles de croisière.

D’ailleurs, le missile stratégique français SSBS est désormais considéré comme opérationnel. Le missile sol-sol balistique SSBS a été lancé avec succès en 1969. 21 du champ de tir des Landers, en direction des Açores, le tir, a eu une portée de 2500 Km, et l’engin, qui ne différait du missile opérationnel que par l’absence de charge atomique, s’est comporté comme il avait été prévu. Cette expérience, selon le ministre de la défense de l’époque termine le programme d’expérimentation en vol de ce missile, que l’on considère dorénavant comme au point.

Guidage missiles

D’un point de vue technique, il existe de nombreux système de guidage différents. Ils dépendent cependant des caractéristiques de la cible et du degré de précision que la mission et la munition rendent nécessaires :

  • Une phase propulsée : qui dure 2 à minutes et qui se termine en dehors de l’atmosphère. Là, les têtes nucléaires sont larguées avec une vitesse pouvant atteindre 6 à 7 km par seconde
  • Une phase balistique : empruntée par la ou les têtes nucléaires dont la caractéristique est dictée par la vitesse initiale donnée par le missile au moment du largage et par l’attraction terrestre 
  • Une phase de rentrée: les têtes entrent dans l’atmosphère et aboutit à la cible.

Depuis 1945, les performances des missiles balistiques mis en service ont progressivement été augmentées. Ainsi, la portée, qui était voisine de 300 km pour le premier missile balistique opérationnel, autrement dit, le V2 allemande, a atteint 1000 km pour les missiles du début des années 950 et 16 000 km pour ceux du début de la décennie suivante.

De ce fait, la masse des missiles est passée d’une douzaine de tonnes à plus de 200 tonnes. Si, au cours de 1950 et 1960, l’objectif assigné à ces missiles était la destruction des villes et des centres industrielles, ce qui nécessitait des précisions d’impacts de l’ordre de 1 km, à partir du début de 1970.Les stratèges ont voulu viser les systèmes de forces adverses et notamment les silos de missiles. Dès lors, la précision demandée est devenue voisine de 100 mètres.

Dans les accords internationaux, lors de la guerre froide, les missiles balistiques ont été identifiés en fonction de leur portée.

Un missile balistique est lancé par une fusée : en fonction de la distance à parcourir, la propulsion par le moteur dure entre une et trois par minutes, et le temps d’atteindre une hauteur suffisante pour que les turbulences atmosphériques n’aient plus d’effet sur lui. Il lui faut une vitesse suffisante pour échapper au sol sans toutefois se soustraire à l’attraction. A 11 km/s, il part dans l’espace entre 8 et  km/s, il se satellise.La bonne vitesse est comprise entre 4 et 8 km/s. en dessous, il n’ira pas assez loi. Une fois à la bonne hauteur, la fusée s’arrête et se sépare du missile. L’ogive poursuit sa route jusqu’à 2 000 à 3 000 km/h. On le voit : le but est définit dès le lancement et c’est une combinaison de vitesse-hauteur-attraction terrestre-rotation de la terre qui permet de calculer son parcours, qui s’achève avec une marge d’erreur comprise entre 3 km et 250 mètres pour les plus précis. Marge d’erreur qui fait que les missiles balistiques sont généralement nucléaires, sans quoi ils n’auraient aucun effet. Donc, un missile balistique est plus souvent stratégique, c’est-à-dire, de longue portée, et un missile de croisière essentiellement tactique est de courte ou moyenne portée. Mais pas toujours.

qui-a-créé-les-missiles

C’est quoi la défense antimissile ?

 La défense antimissile est l’ensemble des moyens mis en œuvre en vue de contrer la menace que représentent les missiles balistiques pour les forces armées sur les théâtres d’opérations, ainsi que pour la population sur les territoires nationaux.A son origine, c’est-à-dire, durant la guerre froide, la défense antimissile vise à défendre les territoires américains et soviétiques contre les missiles balistiques intercontinentaux. Son important développement  depuis le début du XXIe siècle est la conséquence de la prolifération des missiles balistiques, dans un contexte géopolitiques marqué par des conflits au Proche-Orient et au Moyen-Orient et aussi par la montée des tensions en Asie et même en Europe.

Concepts de la défense antimissile

  • Défense de théâtre et défense de territoire

La largeur du périmètre couvert par la défense antimissile a conduit à le segmenter en d’une part, la défense antimissile de territoire ou National Missile Defense (NMDà et d’autre part la défense antimissile de théâtre ou Theater Missile Defense (TMD). La défense antimissile couvre le spectre complet des possibilités d’emploi des missiles de tous types, aussi bien contre des cités et leurs populations dans le cadre des stratégies de dissuasion nucléaire que contre les forces armées ou installations militaires et industrielles de haut valeur.Le premier enjeu de la défense antimissile est d’assurer la protection des territoires nationaux, ainsi que leurs populations contre les missiles balistiques à longue (ICBM) ou moyenne (IRBM et MRBM) portée. Un deuxième enjeu, de plus en plus au centre des préoccupations, est d’assurer une défense antimissile de théâtre pour protéger les forces armées, des installations militaires et industrielles de haut valeur, ainsi que des forces expéditionnaires, qu’elles soient déployées à terre ou en mer.

A la fin de 1950, l’Union soviétique développe ses premiers ICBM capables d’atteindre les Etats-Unis. Le développement d’un système de défense d territoire américain contre les ICBM soviétiques est devenu une priorité, encore renforcée au début des années 1960 par la crise de Cuba. Considérant quelques années plus tard l’infaisabilité de protéger efficacement le territoire américain contre une attaque massive de missiles soviétiques, le gouvernement américain a choisi de négocier avec Moscou une limitation des missiles offensifs et défensifs, afin d’éviter de poursuivre sans fin la course aux armements. Cette politique aboutit en 1972 à la signature des traités SALT et Anti Balistic Missille.

L’acquisition de capacité nucléaires et balistiques par de nouveaux Etats tels que la Corée du Nord ou l’Iran considérés comme hostiles par les Etats-Unis, conduisent au début de 2000 à un rééquilibrage entre la défense de théâtre et de la défense de territoire.

  • Vision stratégique intégrée de la défense antimissile

La défense antimissile active par destruction de missiles durant leur vol ne constitue qu’un des volets d’une défense complète et intégrée contre les missiles. Celle-ci englobe en réalité un ensemble de stratégies, de plans et de moyens complémentaires :la destruction préventive des systèmes de missiles offensifs, la mise hors d’état d’opérer de ces systèmes par la neutralisation de leurs moyens de détection et de commandement, ainsi que de la défense passive pour limiter les dégâts causés par les attaques de missiles.

L’efficacité réelle de ces systèmes antimissiles demeure dans les années 2010 un sujet de débat. Car de nombreux systèmes ont été abandonnés sans qu’ils n’aient jamais atteint un stade opérationnel. De plus les doutes subsistent toujours sur l’efficacité en conditions réelles de combat des systèmes antimissile dont les historiques de tests prêtent à discussion et qui n’ont encore jamais été mis en œuvre opérationnellement à une échelle significative.

Les forces de dissuasions nucléaires

Force de dissuasion nucléaire française

La force de dissuasion nucléaire française, aussi nommée force de frappe, désigne les systèmes d’armes nucléaires dont la France dispose dans le cadre de sa stratégie de dissuasion nucléaire. La France est l’un des 9 Etats qui disposent l’arme nucléaire au début du XXIe siècle. Elle est le 4e pays à avoir développé des armes nucléaires après les Etats-Unis l’Union Soviétique et le Royaume-Uni.

La France réalise son premier essai d’une bombe atomique à fusion (Bombe A) sous le nom de code Gerboise bleue le 3 février 960, puis son premier essaie d’une bombe à fusion thermonucléaires (ou bombe H), sous le nom de code de Canopus le 24 aout 1968 entre. La France mène 210 essais nucléaires en suite entre 1960 et 996, année de son dernier essai en Polynésie française. Aussi durant la guerre froide où les stratégies de dissuasion nucléaire revêtent une importance considérable, la France adopte une posture de dissuasion nucléaire indépendante des Etats-Unis. Elle en appuie sa crédibilité sur le principe de suffisance, également dit de dissuasion du faible au fort, selon lequel il suffit que les capacités nucléaires permettent de faire subir à un agresseur des dégâts équivalents aux dommages qu’ils auraient infligés pour annihiler les bénéfices de son attaque. Cette stratégie suppose toutefois que les forces nucléaires françaises ne soient pas vulnérables à une attaque surprise et conservent ainsi une capacité de riposte, dite de seconde frappe.

Programme de simulation des armes nucléaires

En contrepartie de l’arrêt des essais nucléaires, la France en 1996, lance un programme de simulation destiné à affiner la conception des charges nucléaires robustes, à garantir la fiabilité, ainsi que la sureté des armes sur la longue durée et à maintenir l’expertise nécessaire à la pérennisation de l’arsenal. Ce qui fait que depuis 2010, ce programme est mené pour une part en collaboration avec le Royaume-Uni. Le programme comporte 3 volets, placés sous la responsabilité de la Direction des applications militaires ou DAM du CEA

  • L’utilisation de calculateurs très puissants, dits massivement parallèles, fournis par Bull, pour modéliser le fonctionnement des armes nucléaires
  • La réalisation d’expériences sous-critiques, c’est-à-dire, sans dégagement d’énergie nucléaire, au moyen du Laser Mégajoule
  • Des expérimentations d’architectures des armes conduites avec des outils de radiographie avec la machine Airix, considérablement améliorée avec l’installation Epure franco-britannique depuis 2014

Les têtes TNA et TNO en service dans les années 2010 sont produit de ce vaste programme de simulation, qui s’appuie toujours sur les résultats de la dernière campagne d’essais nucléaires de 1995-1996. En absence d’essais, il devient impossible de développer des armes sures et fiables de conception entièrement nouvelle.

 

qui-a-créé-les-missiles

C’est quoi un RPG armé rocket?

LA RPG a été utilisé dans presque tous les conflits et guerres sur tous les continents depuis la guerre du Vietnam et la guerre  civile syrienne. Bien-sûr vous pourrez toujours en trouver et l’utiliser dans vos jeux vidéo d'action tels que PUBG ou COD, il vous suffira de savoir l’utiliser, connaitre son fonctionnement et comment l’utiliser correctement.

Définition d'un produit RPG armé rocket

Un RPG ou Ruchnoy Protivotankovy Granatomet est appellation commune que l’on utilise pour désigner un lance-roquettes, un « rocket propelled grenade » en anglais.Il s’agit tout simplement d’une arme d’infanterie capable de tirer une roquette. On les considère également comme un lance-grenade propulsées par roquettes, et la dénomination militaire française n’est autre que le lance-roquettes antichar ou LRAC.

Caractéristiques de la RPG rocket

En effet, le lance-roquettes est une arme dont le poids varie de 3, 5 kg environ pour les plus légers et jusqu’à un peu moins de 12 kg pour les modèles les plus encombrants. Ils permettent d’attaquer des chars immobiles jusqu’à une distance de 500 mètres pour les plus puissants.La majorité de ces lance-roquettes sont destinés à un usage antichar au combat, avec une munition dotée d’une charge creuse. On peut néanmoins trouver d’autres munitions, incendiaires, à fragmentation ou thermobariques pour l’attaque de fortifications.

Lorsqu’on tire avec un lance-roquettes, les gaz du moteur-fusée sont éjectés à l’arrière.Ce qui fait qu’il y a une zone de danger derrière le tireur qui en fonction de la puissance de la roquette. Cette zone est appelée « cône de dégagement ». Le cône de dégagement correspond à un angle de 45° couvrant une distance de 45 mètres à partir du tireur. Toutefois, cette caractéristique est susceptible de provoquer des accidents chez les troupes peu entraînées, ce qui fait qu’elle est interdit de tir depuis une zone non dégagée, tel qu’un bâtiment.

Qu’est-ce qu’un RPG-7 ?

Un RPG-7 ou « lance-grenades antichar manuel »est un lance grenade propulsée par roquette non guidée. Il est antichar, portatif et réutilisable. Cet engin a été créé par les soviétiques en 1961 et directement utilisé lors de la guerre du Viet Nam. Son mécanisme est inspiré de celui du Panzerfaust de la seconde guerre mondiale, également issue de la RPG-2.

RPG-29 : arme vampire

Le RPG-29 ou vampire, selon tes termes employés par l’OTAN est un lance-roquette à charge tandem, développé par la Russie. Il s’agit qu’une arme adoptée par l’armée rouge en 1989, puis, a été exportée à travers le monde. C’est un lance-roquettes à vocation antichar, au projectile non guidé, de forme tubulaire et chargé par la bouche d’une portée maximale de 500 mètres. Il est assez léger et conçu pour être transporté et utilisé par un unique fantassin. Bien-sur, il dispose d’un organe de visée, placé sur le dessus du tube, de type 2. 7 x 1 P38. Ainsi, lorsque le missile quitte le tube de lancement, celui-ci déploie 8 ailettes permettant de stabiliser son vol jusqu’à 500 mètres.

Découvrez les principales innovations technologiques des missiles balistiques

La guerre froide a stimulé le développement des systèmes de missiles balistiques toujours plus performants qui répondent aux exigences évolutives des politiques de dissuasion nucléaire.À partir du milieu des années 1960 les technologies de base des missiles sont bien maîtrisées. Les axes de progrès concernent dorénavant davantage l’amélioration de la fiabilité des missiles et des systèmes d’armes auxquels ils sont intégrés, de leur flexibilité et sécurité d’emploi, de leur précision et de leur invulnérabilité, ainsi que de leur capacité de destruction.

Ces améliorations technologiques profitent bien aux nouveaux modèles mais sont également incorporées dans les versions successives de missile existant, prolongeant leur durée de vie au prix d’investissements nouveaux, qui renchérissent les programmes.

Fiabilité et maintenabilité

Les missiles balistiquesutilisent initialement la propulsion liquide. Korolevadopté comme ergols le « kérosène et l’oxygène liquide » qui n peut être stocké dans le missile. Cette solution présente l’avantage d’un excellent rendement mais impose des délais de lancement qui sont peu compatibles avec les contraintes militaires. D’autres bureaux d’étude dirigés par Ynguel ou Tchelomei utilisent l’UDMH en combinaison avec l’IRFNA qui peut être stocké.Les Soviétiques ont amélioré sans cesse leur maitrise de cette solution : si les missiles de seconde génération (R-36 et UR-100) peuvent être stocké 3 ans avant de retourner en usine pour être rénovés par la suite de la corrosion des réservoirs, cette durée estportée à 5 ans et même 7 ans dans les années 1970 pour les ICBM de 3e génération.

La propulsion solide permet le stockage durant de longues périodes de missiles prêts à être lancés Une fois maitrisés les problèmes de combustion de la poudre, elle est d’une conception plus simple et améliore donc la fiabilité des missiles elle contribue aussi à leur invulnérabilité en ouvrant la voie à la mobilité sur terre et en mer, tout en réduisant à quelques minutes le délais de lancement.

Présentant moins de risques d’explosion et plus facile d’emploi en conditions opérationnelles, la propulsion solide a pris le pas sur la propulsion liquide, bien que celle-ci demeure intrinsèquement plus performante Ainsi,le SLBM Russe R-29RMU Sineva est le meilleur missile balistique au monde sur le critère du rapport énergie-masse, défini comme rapport de la masse de la charge utile du missile balistique par rapport à sa masse de départ, pour une portée donnée. Ce rapport est de 46 pour le R-29RMU, alors que pour les Trident-1 et Trident-2, il est de respectivement 33 et 37,5.

qui-a-créé-les-missiles

Invulnérabilité de la tête de rentrée dans l’atmosphère

Pour améliorer l’invulnérabilité du véhicule de rentrée dans l’atmosphère et son ogive nucléaire, différentes techniques sont perfectionnées dans les années 1960 et 1970, qui est de réduire la surface radar, utiliser des leurres pour multiplier les cibles à gérer par les systèmes antimissile ennemi et ainsi le saturer, protéger la tête nucléaire des effets d’explosions (potentiellement nucléaires) à proximité en altitude résultant du tir de missiles de défense antimissile, rendre manœuvrable sa trajectoire de rentrée afin de rendre imprévisible sa trajectoire dans sa phase finale de vol vers sa cible.

La fonction d’un véhicule de rentrée manœuvrable ou (MaRV) est d’effectuer en moyen de dispositifs aérodynamiques des mouvements violents afin d’échapper à l’interception par un système antimissile (ABM) dans la toute dernière partie du vol à moins de 60 kilomètres d’altitudes. Au-dessus, le recours à des leurres demeure nécessaire. Pour que la précision demeure acceptable, le système de guidage inertiel doit être capable d’encaisser des chocs très violents et aussi de réagir très rapidement durant cette phase de rentrée dont la durée est de  à 3 minutes les gyrolasers ont démontré avoir ces capacités tout en étant extrêmement légers et compacts, au bénéfice de l’ogive nucléaire proprement dite.

Capacité de destruction et de précision

La capacité de destruction de ces engins de première et seconde génération repose davantage sur la puissance de l’arme nucléaire qu’ils emportent que sur leur précision, ce qui les rend adaptés à une stratégie anti-cités plutôt qu’antiforces. Les soviétiques, dans les années 1960 équipent l’ICBM R-16 (SS-7) d’une ogive thermonucléaire d’une puissance de 3 à 6 Mt et les IRBM R-12 et R-14 d’une ogive de 1 à 2 Mt. L’erreur circulaire probable ou CEP de ces engins est de l’ordre de 2 kilomètres.

L’amélioration de la précision va de pair avec l’introduction de la technologie du mirvage qui permet de lancer plusieurs ogives nucléaires depuis un seul missile, car la multiplication du nombre d’ogives entraine la réduction de leur puissance utilitaire. Les progrès en matière de précision viennent de l’amélioration continue des instruments de guidage inertiel « gyroscopes et accéléromètres » et l’ajout de « viseurs d’étoilée. Mais pour améliorer encore la précision des véhicules de rentrée, manœuvrables dont certains équipés d’un système actif de guidage par radar (MaRV) vers la cible, sont par exemple équipés. Le poids et la complexité de ces systèmes en limitent cependant l’emploi.

Flexibilité

La flexibilité d’emploi devient avec l’abandon de la posture de représailles massives au profit de doctrines de la dissuasion impliquant de pouvoir frapper un plus grand nombre de cibles de natures différentes, par exemple : les villes, mais aussi les installations militaires, industrielles, et de pouvoir également engager par paliers les armes nucléaires. Le principe de base est que chaque ICBM vise une cible prédéterminée bien avant son lancement. McNamara a demandé que le système de guidage du Minuteman II enregistre 8 cibles potentielles entre lesquelles le choix final soit effectué en vol, avec la contrainte que la déviation de trajectoire requise soit inférieure à 10°.

Quelle arme de poing utilise l’armée française actuellement?

Par définition, une arme est ce qu’on peut appelerun outil de version physique ou version numérique, un dispositif autonome ou un organisme de puissance, qui dans sa conception est destiné à la défense, à neutraliser, à blesser ou à tuer un être vivant à une distance et une précision, accessoires tel qu'un canon à précision, des fusils à pompe, pistolet, poudre, fusils d'assaut ou de chasse, cartouche et balle...

En 2013, la Direction Générale de l’armement lance un appel d’offre afin de remplacer ses armes de poing datant des années 50, c’est-à-dire, lesPAMAS G1. Pour moderniser ses équipements, alors, l’armée française se dote duGlock 17.

qui-a-créé-les-missiles

Histoire du PAMAC 50 et son utilisation militaire

En 1946, le gouvernement français a lancé un vaste programme de remplacement des armes de poing. Le nombre élevé de modèle en dotation dans les armées l’incite à unifier cet armement par un seul pistolet. Il s’agit duPistolet automatique de 9 mm, modèle 1950, le PAMAC 50 dont la production a été lancée le 16 aout 1950 par la Direction des matériels. Jusqu’en 1963, la manufacture d’Armes de Châtellerault a produit 221 900 exemplaires de ce pistolet. Puis, de 1963 à 1978, la manufacture d’Armes de Saint-Etienne prend le relais et fabrique 120 000 pistolets supplémentaires.

Le nouveau fusil des tireurs de précision : FR-F2 au SCAR H

Afin de poursuivre sa montée en puissance, ainsi que le renouvellement de son armement, l’armée française est également entrain de remplacer le fusil utilisé par ses tireurs de précision.En 2022, toutes les unités seront dotées du SCARH PR du constructeur FN Herstal.

En effet,A partir de 1950, le fusil automatique modèle 1949 ou MAS 49, entre en service dans les armées de France. Ce fusil peut être doté d’une lunette qui permet les tirs de précision.Dès 1963 les réflexions dont débutés concernant un fusil à répétition. Ce qui fait qu’en 1966, la manufacture d’Armes de Saint-Etienne propose le FR-F1, le fusil à répétition modèle F1. Grace à sa culasse qui avance avec de bons réglages, la cartouche peut être parfaitement centrée, ce qui lui donne sa grande valeur, qui n’est autre que sa précision.

Le modèle FR-F2 arrive en 1986 et corrige ainsi le défaut du dernier grâce à l’ajout d’un manchon thermique qui diffuse la chaleur dégagée par le canon. Ce manchon empêche de ce fait, la détection de la signature thermique du fusil. De plus,il dispose d’un canon à 3 rayons à lame conique, toujours pour plus de précision de tir.

 

Savez-vous quel est l’arme au tir le plus loin ?

C’est quoi un missile intercontinental ?

Un missile intercontinental est un missile balistique d’une puissance de portée et d'une classe supérieure à 5 500 km. Il s’agit d’un engin utilisé durant la seconde guerre mondiale qui lance une ou plusieurs armes en leur donnant une trajectoire essentiellement basique pour des dégâts plus qu'assurés, influencée uniquement par la gravité, ainsi que la vitesse acquise par l’impulsion fournie lors de sa propulsion pour apporter plus de précision à sa cible mais pas très silencieux. Les 4 catégories principales des missiles avec leur distance :

Les missiles classe balistiques dont la portée va de quelques dizaines de kilomètres à plusieurs milliers de kilomètres. Ils sont propulsés par un moteur-fusée durant leur phase initiale de vol, atteignant des vitesses de plusieurs kilomètres par seconde

  • Missiles classe tactiques: ils sont à très courtes portée, soit de quelques centaines de mètres à quelques dizaines de kilomètres seulement.
  • Les missiles classe de croisière: sa portée est rarement supérieure à quelques centaines de kilomètres
  • Les missiles ou planeurs classe hypersoniques: propulsés par un moteur-fusée ou un statoréacteur pendant une partie de leur vol. Cela leur permet d’atteindre une très grande vitesse, supérieur à March 5 et d’adopter un vol à plus basse altitude, très difficile à détecter et à intercepter

Qu’est-ce qu’une torpille classe sous-marine ?

Une torpille sous-marine est un engin de puissance automoteur qui se déplace sous l’eau pour détruire sa cible et lui causer les dégâts voulus. Elle peut être lancée depuis un navire de surface, un sous-marin, un avion ou un hélicoptère. Voici différents type de ces accessoires ainsi que leur distance et utilisation :

  • Torpilles portées sur missile : se dirige vers sa cible ou l’endroit présumé su sous-marin, libère ensuite sa torpille depuis l’air
  • Torpille anti-torpilles : détruis les torpilles lancées 
  • Torpille et robot sous-marin de reconnaissance: elles sont utilisables en tant que robot sous-marin pour la reconnaissance militaire.

On peut distinguer deux modes opératoires :

  • Par contact ou proximité, l’eau étant incompressible, les effets sont quasiment identiques ; où la torpille percute le flanc de la cible dedétone. La cible est alors détruite à la suite d’une voie d’eau, explosion de réserves de munitions ou du carburant. Grace aux progrès en matière de compartimentage des navires de guerre, ceux de plus grande taille nécessitent la plupart du temps plusieurs impacts afin d’être coulés. En revanche, un seul tir s’avère fatal contre un sous-marin.
  • Par dislocation, ce mode n’est utilisable que contre les bâtiments de surface et, est loin de loin plus efficace. Il s’agit de faire exploser la torpille sous le navire ennemi, ce qui requiert un bon ajustement de la profondeur de la torpille, qui doit passer à quelques mètres seulement sous celui-ci. L’explosion soulève alors le navire, et les gaz résultants forment une bulle sous ce dernier Ce vide engendré sera comblé par une colonne d’eau montante qui percutera la quille du navire en train de retomber, ce qui aura pour effet de littéralement couper le navire en deux, et permet ainsi de détruire efficacement les bâtiments les plus gros et résistants.

Les torpilles modernes sont les armes marines le plus efficaces mais elles bénéficient d’une portée bien plus faible que les missiles antinavires Par ailleurs, leur lenteur et leur niveau sonore réduisent leur portée efficace à des niveaux bien moindres que leur endurance théorique.

qui-a-créé-les-missiles

Sur quels sites s’équiper pour la meilleure expérience de Militaire ?

Si vous voulez absolument apprendre à tirer pour vous défendre, pour faire partie des forces de l’ordre ou pour des futures activités de chasse. Vous souhaitez vous ravitailler en munitions mais que vous ne savez pas où acheter, nous vous proposons le siteSURPLUS MILITAIRES, une boutique incroyable et parfait pour vous.

 Elle fait partie des tops des tops des boutiques en ligne concernant des produits militaires à travers le monde. Leurs produits rivalisent avec les meilleurs du marché maisavec un prix raisonnable, à la portée de tout le monde qui souhaiterait s’y fournir. Vous y trouverez les vêtements, les uniformes, équipements et accessoires, des munitions de toutes armes que vous voulez. Les articles qu’offreSURPLUS MILITAIRE sont 100% certifiés, authentiques et de très bonne qualité. Cette boutique dispose de tous les articles de l'armée que vous cherchez, dont vous avez besoin pour vous équiper correctement: grenade, balles, munitions, silencieux, gaz, pistolet...  Jetez-y un coup d’œil,surplus-militaire.fr possède différents articles dans son catalogue pour vous satisfaire.  

Commandez en 1 clic etla livraison de votre colis se fera en 3 à 5 jours selon votre localisation. Rejoignez l’arméeSURPLUS MILITAIRE. Ils n’attendent que vous, alors preniez votre téléphone ou votre ordinateur et visitez le meilleur site qui vend les produits militaires de vos rêves sursurplus-militaires.fr.


Rejoignez l'escadron