La marine française est l'une des marines européennes les plus puissantes avec une forceomniprésente. Elle est composée de plus de 60 000 hommes et femmes servant à divers titres. Si leur mission officielle est de protéger les intérêts de leur nation à travers le monde, ils assurent également des missions d'aide humanitaire et participent aux efforts régionaux de maintien de la paix. La marine française estl'une des marines les plus puissantes du monde, avec une longue histoire. Elle a été un facteur puissant dans de nombreuses batailles navales importantes et variées au cours de son histoire. La Marine française s'est spécialisée, au fil du temps, dans divers domaines tels que la guerre amphibie, le dragage de mines et la guerre sous-marine.
En 2022, la Marine nationale dispose d'un total de 116 navires de plus de 150 tonnes, dont environ la moitié pèse plus de 1 000 tonnes. Ces navires sont classés en deux grandes catégories : les bâtiments de combat, comprenant des sous-marins, des porte-aéronefs, des frégates, des patrouilleurs, des chasseurs de mines et des chalands de débarquement, avec un total de 79 unités, et les bâtiments de soutien, comprenant 37 unités. La liste des navires de surface de plus de 150 tonnes, à l'exception des unités portuaires et des navires affrétés, est presque identique à celle de la Force d'action navale.
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Quelles sont les missions de la Marine nationale ?
La Marine nationale est active en permanence, 24 heures sur 24, 365 jours par an, sur les mers du globe, qu'il s'agisse des eaux territoriales ou des zones maritimes internationales. Ellemène des missions de défense et de sécuritévisant à protéger les voies maritimes et les intérêts nationaux, garantissant ainsi la sécurité des citoyens français.
Acteur central de la dissuasion nucléaire, elle intervient au plus proche des menaces et dans les zones de crise. Dissuader, protéger, connaître et anticiper, intervenir, prévenir : c'est la raison d'être de la Marine. Des missions de police des pêches jusqu'aux frappes dans la profondeur, elle dispose des moyens et des compétences pour agir sur l'ensemble du spectre et relever les défis du monde d'aujourd'hui et de demain. La Marine nationale est chargéede plusieurs missions.
Les missions de la Marine nationale :
La Marine nationale agit constamment surle littoral, en mer, sous les eaux et dans les airs, pour surveiller et protéger les approches maritimes, à travers la posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) qui regroupe l’ensemble de ses missions relevant de la défense maritime du territoire (DMT) et de l’action de l’État en mer (AEM).
La crédibilité de la fonction dissuasion requiertun très haut niveau d’exigence, aussi bien en matière de conception que de mise en œuvre. Elle repose sur l’existence de deux
composantes complémentaires : la composante océanique et la composante aéroportée.
La mer offre un accès privilégié aux zones de crise et permet de s’affranchir des contraintesterritoriales etdiplomatiques. De fait, la Marine est appelée àse déployer loin et longtemps pour assurer la défense des intérêts de la France et de ses ressortissants partout dans le monde. Avec ses moyens de projection, de puissance et de force, elle intervient au plus proche des menaces. Elle inscrit son action dans la durée et se tient prête à intervenir sans délai en cas de dégradation de la situation en mer et à terre. Bien qu’elle ait la capacité d’agir seule, elle inscrit le plus souvent son action dans le cadre de coalitions ou de coopérations multilatérales.
- Prévention, Connaissance et Anticipation:
Grâce aux différents moyens qu’elle déploie dans le monde, la Marine dispose de nombreux capteurs lui permettant d’entretenir sa connaissancedes zones de crise potentielles etde détecter, au plus tôt, l’apparition de nouvelles tensions. Chaque unité déployée y participe, que ce soit dans les domaines électromagnétiques, acoustiques ou « image » voire humain. Dans les zones fragilisées par la piraterie ou la pêche illicite, en plus de ses interventions, la Marine fait de la prévention de crise et contribue à la sécurité maritime en organisant des formations et des entraînements au profit des marines locales.
Quels sont les équipements ou moyens de la Marine nationale ?
Pour mener à bien l’ensemble des missions qui lui sont confiées, allant de la dissuasion nucléaire à la projection de forces pour résoudre une crise. En passant par le sauvetage en mer, la Marine nationale dispose de nombreux moyens, bâtiments et équipements, répartis au sein de ses forces.
Les équipements de la Marine nationale :
La Force d'action navale (FAN) rassembleles bâtiments de surface, trois Groupes de plongeurs-démineurs, la flottille amphibie, quatre centres experts, les bases navales outre-mer et à l'étranger, la Force aéronavale nucléaire et la Force aéromaritime de réaction rapide.
Dans les forces de surface, il y a le :
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Porte-avions Charles de Gaulle : Le groupe aéronaval, formé autour duporte-avions Charles de Gaulle, occupe une position de navire amiral au sein de la flotte. Il joue un rôle central dans les missions de projection, de puissance et de domination de l'espace aéro-maritime menées par la Marine. En outre, il contribue aux activités de collecte de renseignements et de dissuasion nucléaire en raison de sa capacité à transporter le missile aéroporté ASMP-A (air-sol moyenne portée amélioré) à bord du Rafale Marine.
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Porte-hélicoptères amphibie : La France dispose de trois navires de classe Mistral, qui sont des porte-hélicoptères amphibies. Ils transportent à la fois des détachements de la Flottille amphibie, ainsi que des éléments de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air et de l'Espace. À bord, on retrouve des hélicoptères de combat, des véhicules, du matériel et des troupes.
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Frégates de défense aérienne : l’hexagone détient deux frégates de défense aérienne de classe Horizon sur son territoire. Ce sont des bâtiments spécialisés, chargés de la direction de la lutte antiaérienne et de la conduite des opérations aériennes depuis la mer ainsi que de la défense antiaérienne d’unités navales peu ou pas défendues.
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Frégates multi-missions: Dans la flotte maritime, il y a huit frégates multi-missions qui occupent une place centrale et stratégique. Elles peuvent agir en tant que navires d'escorte, surveiller et protéger des zones aéromaritimes, voire commander une force nationale ou interalliée. La frégate de type FREMM se révèle ainsi être un adversaire redoutable, capable de frapper des cibles en mer ou sur terre. Elle combine une endurance exceptionnelle, une autonomie élevée et un niveau élevé d'automatisation.
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Frégates multimissions à capacité de défense aérienne armée : ils possèdent les mêmes capacités anti-sous-marine que les FREMM. Auxquelles ont été ajoutées desfonctionnalités anti-aériennes, de défense de zone et de contrôle des opérations aériennes grâce à des évolutions de leur système de combat, d’une mâture optimisée dite « taille de guêpe » et d’une portée de détection radar augmentée. Dans le domaine antiaérien, le système d’armes de la FREMM-DA repose notamment sur le radar Herakles et le missile Aster 30, qui permettent de répondre au besoin de protection des forces navales.
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Frégates types La Fayette(FLF):constitue des bâtiments de combat polyvalents, conçues principalement pour préserver et faire respecter les intérêts nationaux sur les espaces maritimes outre-mer et pour participer au règlement des crises hors d’Europe.
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Frégates anti-sous-marine : destine pour la traque des sous-marins, les frégates F70 interviennent seules ou au sein d’une force nationale ou multinationale. Elles ont pour mission principale la protection de la force océanique stratégique (FOST) et des groupes aéronaval et amphibie contre la menace que représente un sous-marin.
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Frégates de surveillance:Les six frégates de surveillance (FS) ont pour but d’assurer la surveillance des espaces océaniques, la lutte contre les trafics illicites et la piraterie, le contrôle des zones économiques exclusives, la police de la navigation et la surveillance des pêches. Leurs missions variées permettent à la France d’assurer la protection de ses intérêts dans son vaste espace maritime outre-mer.
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Patrouilleurs de haute-mer : constituent des unités de combat polyvalentes qui se contribuent à l’ensemble des missions de veille et protection maritime du territoire, de police des pêches. Son spectre d’emploi est large : lutte anti-sous-marine dans les eaux côtières, participation à des missions d’embargo, soutien, protection et entraînement des sous-marins. Véritable sentinelle maritime, il peut assurer des missions de surveillance, par exemple dans le golfe de Guinée, de soutien, de la dissuasion.
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Patrouilleurs type P 400 : Résidences de souveraineté basés outre-mer, les
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patrouilleurs P400 y assurent, dans le cadre de l’action de l’État en mer, des missions desurveillance et deprotection de la zone économique exclusive, de police des pêches et des actions de coopération régionale, en soutien de la diplomatie. Capables d’appareiller sous faible préavis pour de courtes durées, ils peuvent également conduire des missions plus longues de surveillance maritime.
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Patrouilleurs Antilles Guyane : Bâtiments de souveraineté prépositionnés outre-mer, les patrouilleurs Antilles Guyane (PAG) y assurent, dans le cadre de l'action de l'État en mer, des missionsde surveillance et de protection des zones économiques exclusives, notamment au travers de missions de police de pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils permettent à la France de faire état de sa souveraineté dans des zones plus grandes que l’Europe.
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Patrouilleurs Le Malin (P701): Ex-palangrier hondurien saisi en action de pêche illégale dans lazone économique exclusive des Terres Australes etAntarctiques françaisesle 25 juin 2004, le patrouilleurLe Malin a été acquis par la Marine nationale le 7 septembre 2005. Remplace-en partie le bâtiment de soutien de nageurs de combat A 722Poséidon qui a été désarmé en janvier 2006.
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Patrouilleurs Polaire L’Astrolabe (P 800) : s’agit d’un navire brise-glace élaboré dans le cadre d’un partenariat entre, d’une part, l’association des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ainsi que l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), et,
- d’autre part, la Marine nationale. Le partenariat se fait via la création d’un groupement d’intérêt public (GIP) entre les parties.
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Patrouilleurs de service public (PSP) : ils s’opèrent sur les missions générales d’action de l’État en mer en métropole, en collaboration avec les moyens des autres administrations (affaires maritimes et douanes), au contrôle de l’application des lois et au maintien de l’ordre public en mer. Les PSP remplissent diverses missions de défense maritime du territoire (surveiller le trafic afin d’éviter les accidents dans les rails très fréquentés de la Manche), contrôle de l’application des réglementations en matière de pêche et de navigation, lutte contre les trafics illicites, lutte contre les pollutions maritimes.
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Bâtiment de commande et de ravitaillement:le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) possède un rôle principal, dont le soutien logistique des bâtiments à la mer : ravitaillement en combustibles (mazout, gazole, carburéacteur), eau distillée, vivres, munitions, médicaments et matériel de rechange. Cette manœuvre conditionne l'autonomie des forces navales quand elles sont déployées loin de leurs bases. Il soit à couple, soit en flèche, grâce à des équipements modernes.
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Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer : Au plan militaire, ces bâtiments polyvalents occupent des missions de surveillance et d’exécution maritime, de soutien humanitaire ou d’urgence, de lutte antipollution et de lutte contre le narcotrafic en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à La Réunion
- et aux Antilles. Il est conçu pour accueillir à son bord un nombre de passagers conséquent en cas d’évacuation de ressortissants et transporter du fret liquide ou matériel en grande quantité. Ils peuvent être projetés à l’intérieur du théâtre, en appui des forces de police et de gendarmerie.
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Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains:il s’agit d’une unité polyvalente destinée à mener plusieurs types de missions :soutien des forces (escorte de SNA, remorquage, repêchage d’armes tactiques),sauvegarde des personnes etdes biens(sauvetage, protection de l’environnement, lutte antipollution), etsoutien des moyens maritimes (remorquage d’engins, travaux d’ancrage et d’entretien, relevage de coffres ou épaves, soutien à la plongée humaine) et prend part à des missions de police (projection et interventions ponctuelles de forces spéciales, police des pêches, missions de souveraineté. Quatre bâtiments de ce type sont en service dans la Marine, deux à Brest et deux à Toulon.
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Chasseurs de mines tripartites :ils sont dotés d’une mission qui a pour but de repérer, identifier et neutraliser les mines immergées afin de garantir le libre accès des ports militaires et des principaux ports civils français. Ces unités spécialisées sont également déployées en précurseur des opérations amphibies ou aéronavales. Leur discrétion magnétique, leur maniabilité, et leur équipement dédié leur permettent d’intervenir dans des zones minées et à grande profondeur. Elles participent régulièrement à des missions relevant de l’action de l’État en mer dans lesquelles leur expertise est recherchée (recherche d’épaves, de débris, neutralisation d’engins explosifs historiques).
- Bâtiments hydro-océanographiques : La modification constante des fonds marins et l’expansion du trafic maritime incitent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à effectuer grâce aux BH et BHO des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internationale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pourla dissuasion nucléaire.
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Les bâtiments de soutien hauturiers (BSAH): Le programme de bâtiments de soutien hauturiers (BSAH) privilégie le renouvellement des moyens nécessaires à la Marine nationale afin de garantir ces missions.
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Groupe de plongeurs-démineurs : Déployé sur les trois façades maritimes métropolitaines, les groupes de plongeurs-démineurs (GPD) opèrent jusqu’à 80 mètres de profondeur, sur le territoire national comme en service extérieur pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes.
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Bâtiments-école : ils promettent l’initiation pratique à la navigation et à la manœuvre des élèves-officiers et des marins des spécialités de conduite nautique. Dédiés essentiellement à l’apprentissage de la navigation côtière, les bâtiments-école effectuent ces périodes de formation pratique en Atlantique Nord, en Manche et en mer Baltique. Leur présence régulière à la mer leur permet de participer à la défense maritime du territoire et à la surveillance maritime de nos approches. Ils disposent également d’une capacité de lutte contre la pollution.
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EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie Rapide) : Engins de débarquement à l’amélioration de profil, les EDA-R combinent les qualités nautiques d’un catamaran en mode croisière (vitesse, tenue à la mer) et celles d’un chaland de débarquement (faible tirant d’eau) en mode chaland.
Voilà les différents bâtiments de force de surface la Marine française.
Les forces sous-marines et la force océanique stratégique sont composées d'environ4000 marins, militaires et civils, qui mettent en marche 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) et des unités promettant leur ordonnance et leur appui. Ils sont formés par :
Les sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins(SNLE): es SNLE de type
Le Triomphant,
- fondé sur l’île longue, contribuent à la composante océanique de la dissuasion. Ils comptent au nombre de quatre : Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant et Le Terrible.
- Les sous-marins Nucléaire d’Attaque (SNA): La France possède six sous-marins nucléaires d’attaque situés à Toulon : Rubis, Casabianca, Émeraude, Améthyste, Perle et Suffren. Effrayant chasseurs de sous-marins, les SNA sont incontournables à la sûreté et au soutien de la FOST comme à la protection d’une force aéronavale à la mer (exemple : opérations Trident ou Héraclès). Ils participent aussi à une « dissuasion conventionnelle ».
- Les Aérostats :
La force de l’Aéronautique navale constitue la composante aérienne de laMarine nationale. L’expertise de la mer développée par son personnel et l’adaptation de ses matériels au milieu marin font de l’aéronautique navale un outil opérationnel indissociable des bâtiments de surface et de ses sous-marins de la Marine nationale. En France, les 200 aéronefs de l’aéronautique navale sont dispersés dans 15 flottilles et 3 escadrilles, ancrés auprès de 4 bases d’aéronautique navale (trois en Bretagne : à Lann-Bihoué, Lanvéoc, Landivisiau. Découvrez les Aéronefs de la France
- Décharge Marine
- E2C-Hawkeye
- Antlantique2 ou ATL2
- Falcon type 50
- Falcon type 200-Gardian
- Caïman Marine
- Eurocopteur Alouette III
- Eurocopteur Dauphin
- Panther
- Falcon 10
- Xingu
Voilà la liste des navires de guerre français.
On voit ici qu’on est terme de moyen militaire, la Marine nationale française possèdel’un des meilleurs bâtiments au monde. Ces navires de guerre et d’autre bâtiment de guerre servent à protéger la France contre toute menace. Alors pour plus d’article et d'accessoires militaires faite confiance à Surplus-Militaires.