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août 29, 2022

Comment s’appelle le fusil des poilus ?

8 minutes de lecture

Entre 1914 et 1918, cette horrible belligérance a forcé des milliers de soldats à se battre dans des conditions difficiles, abrités dans des tranchées, souffrant du froid, de la maladie et de la peur de la mort. En France, ces soldats de la Première Guerre mondiale étaient appelés « poilus ». 

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Quels sont les équipements des poilus ?

Au début de la guerre, le soldat portait un uniforme voyant avec un pantalon rouge et un simple képi qui ne protégeait pas la tête. Il tenait un fusil Lebel à baïonnette. À partir de 1915, il porte l’uniforme bleu New Horizons. Pendant la bataille, il portait un casque Adrian et un masque à gaz pour se protéger des gaz chimiques. Les poilus portaient du matériel très lourd appelé barda qui pesait 35 kg, et il devait en prendre soin. Les grenades sont rapidement devenues essentielles pour l’attaque, la défense rapprochée et la patrouille. Cela seul permettait d’atteindre les soldats des tranchées, qui n’étaient pas exposés aux tirs des fusils. Au départ, de simples feux d’artifice étaient fabriqués à partir de boîtes de conserve ou de bouteilles avec un allumeur.

Quelles étaient les armes des poilus ?

  • Fusil Lebel 1886: adopté par l’armée française en mai 1887 et utilisé comme fusil d’infanterie. Il a un calibre de 8 mm et contient 10 cartouches (arme à longue portée).
  • Fusils mousquetons Berthier: introduite en 1892. Il peut contenir 3 cartouches et a un calibre de 8 mm.
  • Revolver modèle 1892: utilisé de 1892 à 1962. Le canon contient 6 cartouches et tire un calibre 8 mm.
  • Fusil mitrailleur Chauchat: Beaucoup utiliser par les soldats américains ainsi que par les soldats français. Son chargeur contient 20 cartouches et peut tirer à la fois 8 mm et 7,65 mm
  • Mitrailleuse Saint-Étienne Modèle 1907: Il s’agit d’une mitrailleuse lourde de l’armée française. Le nombre de balles est de 8 mm et le nombre de balles est de 25.
  • Mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914: Le pays d’origine est la France. Utilisé comme mitrailleuse d’infanterie et en France et dans d’autres plusieurs pays. Compatible avec 8 mm, 7,92 mm, 7,65 mm et 7 mm. La ceinture de chargeur rigide contient 24 cartouches. Sa bande de magasins flexible contient 250 cartouches.

Quelle était l’arme préférée des poilus ?

L’arme n’est pas la plus légère que le barda. Mais le fusil Lebel était le compagnon inséparable du soldat dans les tranchées, comme dans un abri, assurant mécaniquement sa présence même lorsqu’il dort, pour sauter dessus à la première alerte. Pour l’identifier la nuit, chacun a son propre système de marquage personnel. Combien de fois, sous l’attaque des bombardements ou de la boue, le canon de l’artefact a été bloqué et la culasse a été bloquée, rendant le propriétaire extrêmement désespéré.

Avec un fusil comme le Lebel 1886, ils étaient sûrs de tuer l’ennemie, et si cela se produit, tout le monde s’en souviendrait pour toujours. C’est plus une arme rassurante que décisive, car sa puissance de feu collective ne compense pas la puissance de feu d’une mitrailleuse même bien visée : c’est une arme très létale, tant en vitesse qu’en précision, surtout lorsqu’elle est touchée dans une rangée. Il a fallu longtemps pour réaliser la valeur presque absolue des mitrailleuses dans le combat d’infanterie.

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Par la suite, la mitraillette a été inventée en France, qui était une combinaison de deux machines, une arme précieuse, s’il en est, très pratique, puisqu’elle reposait sur un simple chevalet à tige métallique lors du tir. Hormis le shooter, son utilisation ne nécessite qu’un fournisseur équipé d’un chargeur, qui s’installe dans le ventilateur. Le F.M. est l’équivalent de la mitrailleuse légère utilisée par les Allemands.

Le fusil Lebel 1886 : le fusil des poilus

Le fusil modèle 1886 ou fusil Lebel a été adopté par l’armée française en mai 1887 pour remplacer le fusil gras Mle 1874. Il a été très largement utilisé comme fusil d’infanterie jusqu’après la Première Guerre mondiale, et dans une moindre mesure jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, pour équiper les aides lors des conflits de décolonisation. Le fusil Lebel a modernisé le monde des armes de poing en étant le premier à remplacer l’ancienne poudre noire par une poudre sans fumée à base de nitrocellulose. Ces avancées technologiques ont permis aux armes portatives d’atteindre des vitesses initiales très élevées et des portées extrêmes pour l’époque.

Histoire du fusil Lebel 1886

À la fin des années 1870, les recherches sur les armes individuelles se focalisent sur les applications répétitives, c’est-à-dire la possibilité de préalimenter une arme avec un certain nombre de cartouches, puis de recharger rapidement entre chaque tir par un mécanisme d’activation. La solution pour stocker les cartouches, apportée par le commandant du chevalier von Kropatschek de l’école des cadets de Vienne, était un magasin tubulaire sous le canon.

Parallèlement, en 1884, Paul Vieille invente une nouvelle poudre sans fumée « B » (B pour Boulanger ou blanc, par opposition à poudre noire), à ​​base de nitrocellulose, destinée à remplacer la poudre noire alors utilisée. Cette invention a été une percée décisive dans la technologie de fabrication des munitions. En plus de rendre l’usage des armes plus discret, il permet la fabrication d’armes de calibre inférieur au 11 mm, soit 3 fois plus puissant que la poudre noire. Au final, le problème de colmatage a été quasiment éradiqué.

Conception du fusil des poilus

Lorsque le général Boulangerdevient Ministre de la Guerre le 7 janvier 1886, il exige qu’un prototype du nouveau fusil à répétition de petit calibre lui soit présenté avant le 1er mai. Le comité du fusil à répétition, présidé par le général Tramond, était responsable de sa conception, avec un an et demi pour passer du statut de projet à la production de masse.

La balle « M »a été développée par le lieutenant-colonel Nicolas Lebel. Il s’inspire des balles gainées de cuivre ou de maillechort mises au point en 1882 par le capitaine Edward Rubin de l’armée suisse. Le support de pistolet à doubles goujons a été conçu par le colonel Bonnet. Le colonel Glass, en particulier les contrôleurs d’armes de Châteleau, Albert Clos et Louis Verdin, étaient responsables de la construction détaillée des armes et de leur traitement. Le lieutenant-colonel Leber, devenu plus tard colonel, a affirmé toute sa vie qu’il s’agissait d’une création collective, grâce en premier lieu au colonel Glass. Environ 1 119 exemplaires de présérie seront produits en 1886.

L’utilisation du Lebel

Le fusil Lebel a été utilisé par les colonies françaises d’Afrique avant 1914, et a également été utilisé pour réprimer certaines grèves ouvrières. Vous pouvez le lire dans l’illustration du 9 mai. Cette première opération, ordonnée par un lieutenant-gouverneur juif, a déclenché des rumeurs antisémites selon lesquelles la fusillade avait été ordonnée à titre expérimental.

Les Lebel ont également été utilisés lors de larébellion des Boxers en Chine en 1900-1901. Son utilisation est importante lors de la bataille de Tit contre les Touaregs, dépourvus de fusils à verrou. Pendant la Première Guerre mondiale, la quasi-totalité de l’infanterie française en était équipée, mais peu à peu il fut remplacé par les fusils Berthier à chargeur de type Mannlicher. Ce dernier avait deux variantes : connaissent deux variantes le fusil Modèle 1907-1915 à chargeur de 3 cartouches, fabriquées en grande série à partir de 1916, ainsi que fusil modèle 1916 à chargeur de 5 cartouches mis en fabrication assez tard en 1918.

Alors que le fusil Lebel continue d’équiper la majorité de l’infanterie française pendant la Première Guerre mondiale, les fusils du modèle 1907-1915 sont utilisés par les troupes coloniales, les troupes étrangères et certaines forces alliées (légionnaires russes). Par ailleurs, la carabine Lebel continua à être refaite à la Manufacture d’Armes de Tulle jusqu’en mai 1920. Ce dernier a continué à réparer et à modifier les fusils Lebel jusqu’en 1937. Il est indéniable que le fusil Lebel est devenu l’arme emblématique de l’infanterie française pendant la Première Guerre mondiale (1914-18).

La baïonnette est devenue un symbole, cependant les statistiques de l’infirmerie et du poste de secours prouvent que la baïonnette 1886 et 1886-1915 a peu fait. En fait, certains experts estiment que 1 % des pertes de la Première Guerre mondiale ont été causées par des armes blanches et 0,3 % par des baïonnettes, un coup porté au célèbre mythe de Rosalie.

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Qu’est-ce qu’une baïonnette ?

Une baïonnette ou la Rosalie est une arme blanche conçue pour s’insérer dans le canon d’un fusil ou d’une arme similaire pour le combat rapproché à la manière d’une lance. Cela a donc fait du fusil à baïonnette une arme polyvalente, puis un mélange d’un pistolet et d’une arme d’hast. Elle s’est imposée aux armées occidentales à partir du XVIIIe siècle, remplaçant progressivement les lances et les hallebardes, devenues obsolètes depuis.

Qui a inventé la baïonnette ?

L’origine de la baïonnette est attribuée aux paysans de Bayonne qui se sont révoltés dans les années 1660 et, à court de munitions, ont accroché leurs couteaux de chasse au bout de leur bâton. Le ministre de la guerre du roi Louis XIV attribue à Sébastien Le Prestre son invention en 1687.

Où a été inventée la baïonnette ?

Le mot « baïonnette » tire son nom du nom de la ville où elle a été inventée, en Bayonne. Ses origines peuvent être retracées à un événement accidentel. Au cours des conflits sporadiques qui ont irrité la campagne française au milieu du XVIIe siècle, les paysans de Bayonne se sont retrouvés à court de poudre à canon et de projectiles. Ils ont inséré de longs couteaux de chasse dans les canons des mousquets pour fabriquer des lances improvisées

Quelle est la baïonnette du Lebel 1886 ?

L’épée baïonnette du Lebel est le modèle de 1886. Ce modèle est spécialement conçu pour lui. Elle fut souvent appelée « Rosalie » et fut immortalisée par Théodore Botrel.

La lame carrée est en acier poli et mesure 52 cm en forme de croix. Les poignées étaient initialement en maillechort, et en octobre 1914, au début de la guerre, des poignées en laiton moins chères apparaîtront, et en février 1917, les derniers modèles de poignées en fonte, simples, rapides et peu coûteuses à couler, apparaîtront également. Il est tenu par une douille et possède un manchon qui peut lier l’arme et casser la baïonnette de l’ennemi. Il a une longueur totale de 65,5 cm et un poids de 475 grammes, auxquels il faut ajouter une gaine composée de 200 grammes de tôle d’acier extérieure en bronze.

Qui a été poignardé à la baïonnette pendant la Première Guerre mondiale ?

En février 1916, la 1ère armée du capitaine de Gaulleest envoyée à Verdun. Après le bombardement meurtrier de Douaumont le 2 mars 1916, sa compagnie est presque entièrement détruite. De Gaulle a été poignardé à la cuisse avec une baïonnette, gazé à mort et laissé mourir sur le champ de bataille.

D’où vient le mot « poilu » ?

Le mot « poilu » était également désigné à l’époque en langage familier ou en argot pour désigner une personne courageuse et virile ou en admiration pour quelqu’un qui a « des cheveux dans le ventre ». Le terme militaire date de plus d’un siècle avant la Première Guerre mondiale et désigne des éléments de Paris et de sa banlieue dans sa caserne dominante. Mais Albert Dauzat, qui a étudié l’étymologie et l’histoire des mots depuis 1914, a déclaré que le mot « poilu » se réfère aux civils, les « soldats combattants »défendant notre terre.

Une version populaire du sens prétend que le surnom a été acquis pendant la Grande Guerreen raison des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils poussent des barbes et des barbes, et ils ont tous l’air poilus de dos. Cette version n’a pu trouver une base que dans les premiers jours de la guerre, car les masques à gaz coupaient les moustaches des visages des soldats et les règlements militaires dès que le gaz sortait. Les journaux diffusant des informations sur la guerre et le front étaient directement affiliés à la censure et à l’armée et n’utilisaient pas le surnom. De plus, les illustrations de journaux et de cartes postales sont des acteurs ou, au mieux, des licenciés, non soumis aux exigences de première ligne, les images capturées en première ligne étant interdite.

 


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