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En France, le légionnaire est un membre de la légion étrangère, qui réunit une large unité de génie militaire. Dans cet article, nous allons développer le sujet de la légion étrangère, en vue de donner des réponses à cette question "Quel est le rôle de la légion étrangère ?"
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En France comme dans la plupart des pays, ses forces sont chargées de :
Elle est composée de la gendarmerie nationale, des services de soutien, des organismes interarmées (états-majors), et des trois armes qui sont :
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Il s'agit de la marine de guerre de la république. Sa flotte de combat comprend 82 bâtiments de combat et de 38 bâtiments de soutien. Récemment, en 2021, sa flotte de surface compte 120 bâtiments de plus de 100 tonnes (dont 50 de plus de 1 000 tonnes), hors navires affrétés et unités portuaires (chalands, remorqueurs, etc.).
En plus d'être une des quatre composantes des forces armées de la France, elle est également la plus ancienne force aérienne au monde : première force aérienne en Europe occidentale, et 8ème dans le monde ! Elle est devenue entièrement indépendante à partir du 2 Juillet 1934.
Placée sous la responsabilité du gouvernement français, elle exécute des missions de défense et sont chargés de missions selon le code de la défense. Ses composantes comprennent plusieurs armes :
Depuis la réorganisation de 2016, l'état-major dirige plusieurs commandements de forces armées, dont :
Les forces terrestres, qui forment le commandement principal, encadrent les quatre commandements spécialisés (maintenance des forces et logistique, renseignement, systèmes d'information et de communication), le commandement de l'entraînement et des écoles interarmes, les deux divisions de la force Scorpion ainsi que les unités déployées en outre-mer et à l'étranger.
Quant à la légion étrangère, elle comprend le groupe de spécialités état-major (GSEM), le corps technique et administratif, et le cadre spécial. Ce n'est pas une arme, mais chaque unité qui la compose appartient à une brigade et arme précise.
Après avoir détaillé les éléments composant l'armée de terre française, on comprend que la légion étrangère en fait partie intégrante. Indépendante du point de vue du recrutement de ses hommes, elle est créée dans les années 80 vers 1831, afin de permettre le recrutement de soldats étrangers. Jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie en 1962, elle fait partie du 19ème corps, communément appelée sous le vocable d'armée d'Afrique.
La légion étrangère n'est pas une arme, mais comporte en revanche plusieurs subdivisions d'armes, en régiment et en bataillon, dont :
La légion étrangère était passée dans les rangs des forces armées espagnole. A postériori, le 16 Décembre 1839, le roi Louis-Philippe décide la création d'une nouvelle légion dans le but de renforcer les troupes françaises en mission en Algérie. Afin de combler le vide laissé par le départ de plusieurs troupes en Espagne, trois bataillons sont créés, et complètent ainsi rapidement le dispositif pour renforcer les troupes d'Afrique. Par la suite, deux autres sont instaurés en 1840, puis deux derniers à Pau et à Perpignan avec les survivants qui s'étaient battus dans les rangs isabellistes, lors de l'opération en Espagne.
La légion étrangère est constituée de régiment qui ont chacun un rôle à jouer dans la défense nationale. On compte onze unités, dont deux sont en outre-mer et neuf en métropole. Parmi eux, six sont placés pour service auprès du commandement des forces terrestres, au sein de la brigade interarmes.
Ils sont régulièrement engagés en missions de courte durée (MCD), en missions intérieures (MISSINT), et participent à des opérations extérieures (OPEX : c'est à dire en territoires étrangers). Quant aux deux formations hors métropole, elles relèvent du dispositif interarmes. Enfin, la légion étrangère dirige directement 3 formations à vocation spécifique qui s'exécutent au profit de l'institution en intégralité (1er Régiment étranger, 4e Régiment étranger et Groupement de recrutement de la Légion étrangère).
Leurs fonctions sont réparties comme suit :
Le recrutement de la légion étrangère ne se focalise que sur les candidats prêts à s'engagerpleinement afin de protéger leur nation. Tout hommes, qu'ils soient jeunes, vieux, officiers ou légionnaires, se doivent de respecter le code d'honneur du soldat, selon l'ASAF (Association de soutien à l'armée française) :
Prêt à partir en mission à l'étranger là où sa mère patrie aura besoin de lui, le légionnaire est un soldat qui exécute des missions de protection spéciale. En fonction de son grade, il peut diriger une équipe de plusieurs hommes (une compagnie dirigée par un officier, par exemple). Il se charge de défendre la population, et se tient prêt à combattreà cet effet, dans le cadre d'opérations en accord avec la politique de défense et la politique internationale de la nation.
Il a donc plusieurs tâches :
On ne loue pas l'efficacité de la légion étrangère sans parler du 3ème régiment étranger d'infanterie (ou le 3ème REI). Il était implanté à Diego-Suarez à Madagascar en 1973, jusqu'à ce qu'il quitte le pays pour stationner définitivement au quartier "Commandant Forget" à Kourou en Guyane. Créé en 1920, héritier du régiment de marche de la légion étrangère (RMLE), il s'agit du régiment le plus décoré de la légion étrangère.
Les missions du 3ème REI consistent en la protection externe du centre spatial guyanais, qui réalise le lancement des fusées Ariane (Mission Titan). Dans la même optique, il se charge également de garantir la souveraineté de la France en Guyane, par la réalisation des opérations suivantes :
Majoritairement "la légion est notre patrie", voici le code d'honneur de chaque compagnie du 3ème REI, qui met en lumière son rôle crucial :
Il compte environ 600 combattants : la plupart sont des unités du régime général en mission de courte durée (MCS de 4 mois environ) sur le territoire, et environ 280 d'entre ces hommes sont des légionnaires. L'organisation du 3ème REI se répartit ainsi :
La CCS est une compagnie aux métiers multiples dont le personnel se compose en partie de légionnaires et de cadres permanents, mais aussi des soldats en mission de courte durée. Elle joue un rôle majeur dans l'apprentissage des techniques de vie en forêt équatoriale. Par la même occasion, elle se charge aussi de garantir le soutien logistique de l'ensemble du personnel au quartier comme en forêt et sur les fleuves.
Elle est composée :
Tous ses composants sont des atouts précieux dans la réalisation des missions du régiment, notamment ceux entrant dans le cadre du FAG.
La CCS a accueilli la section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) qui l'a rejoint en 2013. Cette dernière dispose de capacités particulières qui lui permettent d’intervenir « là où les autres ne vont pas ». Tous les légionnaires de la SAED sont notamment qualifiés pour la descente d’hélicoptère en rappel ou en corde lisse.
Les deuxième et troisième compagnie sont équipées des mêmes matériels spécifiques que les compagnies de combat d'infanterie en métropole : armements, transmissions, optiques. Leur structure comprend trois sections principales soutenue par une section d'appui.
Héritière de la compagnie d’éclairage et d’appui, la CMT a été instaurée le 02 août 1999, puis renommée et rebaptisée CA le 1er septembre 2007. Elle comporte exclusivement un personnel en mission courte durée qui vient de régiments de métropole. Répartie en deux sections de combat, elle fournit l’ensemble des moyens de défense sol-air du centre spatial guyanais. Elle participe à la mission TITAN et dans une moindre mesure à HARPIE. Voici sa composition précise :
Elle intègre dorénavant une centaine d'anciens légionnaires et de volontaires qui sont issus de la société civile. Ayant connu une montée en puissance considérable au cours de ces dernières années, son rôle est plus que jamais de renforcer les unités dans le cadre des opérations TITAN, mais surtout HARPIE.
Bien entendu, il ne suffit pas de détailler les rôles de la légion étrangère pour un bon développement. Il faut également parler du résultat de leurs actions. Voici alors quelques prouesses guerrières de la légion étrangère qui prouve son efficacité.
Nous sommes durant la seconde guerre mondiale. La bataille de Bir Hakeim est la première contribution militaire des forces françaises libres au sud de Tobrouk, au milieu du désert de Lybie, est une bataille qui s'est déroulée pendant la guerre du désert, entre le 26 Mai et le 11 Juin 1942.
Ces 16 jours marquent l'opposition des armées motorisées allemandes et italiennes aux armées de la France. Le répit a été gagné par cette dernière, même si les Britanniques ont triomphé par la suite à El Alamein. Cette bataille était pour la plupart dans la reconnaissance politique par les Alliés du Comité national de la France combattante.
Juillet 1948, le poste de Phu Tong Hoa a été le théâtre d'une longue lutte acharnée, une "escarmouche" qui fut gagnée après plusieurs par la garnison nationale. On s'en souviendra : c'est devant un piquet d'honneur en tenue de parade que le colonel Simon, chef de corps du régiment, à la tête de la colonne de secours, pénètre dans le camp le 28 juillet.
En résumé, la légion est donc une unité combattante qui intervient partout dans le monde, au profit du territoire national. Les combats sont ses principales missions, mais elle peut très bien participer à des missions de maintien de la paix (accord, coopération), et de protection de la population.
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