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avril 08, 2023

Est-ce que l‘OTAN possède une armée ?

23 minutes de lecture

La constance de réaction de l'OTAN (NRF) est une force multinationale à haut niveau de préparation et à la pointe de la technologie, regroupant des éléments des autorités terrestres, aériennes et maritimes et des puissances d'opérations spéciales (SOF) que l'Alliance peut déployer rapidement partout où cela est nécessaire. Certes, les personnels qui servent dans le cadre d'une démarche de l'OTAN sont souvent désignés de façon collective comme les « autorités de l'OTAN » mais, au sens strict, ce sont des autorités multinationales fournies par les pays participants de l'Alliance et, dans certains cas, par des pays partenaires ou par d'autres pays. La dissuasion de l’Alliance, qui s’articule autour d’une combinaison appropriée de capacités nucléaires et conventionnelles, demeure un élément central de la stratégie d’ensemble de l’OTAN. Cette posture correspond à l’engagement de l’Alliance en rapport avec la maîtrise des armements, le désarmement et la non-prolifération des armes.

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Présentation de la force armée de l‘OTAN

Comme autorités permanentes, l’OTAN dispose d’un certain nombre de puissances d’active qui contribuent, à titre permanent, à la défense collective de l’Alliance. Ces puissances comprennent les quatre groupes maritimes permanents de l’OTAN, qui sont prêts à agir sur demande. L’OTAN dispose aussi d’un système de défense aérienne intégrée qui relie les ressources nationales de défense aérienne et englobe également les capacités de défense antimissile balistique de l’Alliance. L’Alliance mène en outre plusieurs missions de police du ciel dans le cadre desquelles des avions de chasse alliés effectuent des patrouilles dans l’espace aérien des pays de l’Alliance qui ne possèdent pas leurs propres chasseurs. Ces appareils défendent ainsi l’espace aérien au-dessus de l’Albanie, de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Slovénie 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, 365 jours par an.

Comme troupes et équipements : cette organisation peut faire appel à l’expertise et aux agents militaires de ses pays membres.Il s’agit notamment des chars, des sous-marins ou des avions de chasse. Lorsque l’Alliance décide collectivement de mener une démarche, elle demande aux pays partisans de placer des troupes et des équipements sous autorité OTAN. Certes, les personnels qui servent dans le cadre d’une démarche de l’Organisation sont souvent désignés de façon collective comme les « autorités de l’OTAN » mais, au sens strict, ce sont des autorités multinationales fournies par les pays partisans de l’Alliance et, dans certains cas, par des pays partenaires ou par d’autres pays contributeurs de troupes. Les seuls équipements militaires que l’OTAN possède en propre sont une flotte d’avions AWACS (système aéroporté de détection et de contrôle). À partir de 2018, l’OTAN exploitera aussi cinq drones de surveillance Global Hawk. La procédure pour demander des autorités et des équipements pour une démarche est souvent désignée comme la « génération d‘autorités ».

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Présentation de l‘Organisation du Traité de l‘Atlantique Nord.

Plaque tournante de la sécurité internationale : l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est l’une des grandes institutions internationales de ce monde. C’est une alliance politique et militaire de 28 pays d’Europe et d’Amérique du Nord. L’Alliance prend toutes ses décisions par consensus. Chaque pays membre, quelle que soit sa taille, participe sur un pied d’égalité aux discussions et aux décisions. Les États membres sont attachés à la liberté individuelle, à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’état de droit. Ces valeurs sont au cœur du lien transatlantique.

  • Défense collective : la responsabilité première de l’Alliance est de protéger et de défendre le territoire et la population de ses pays membres. L’article 5 du Traité de Washington charte fondatrice de l’OTAN énonce l’engagement de l’Alliance pour la défense collective : il stipule en effet qu’une attaque contre un Allié est considérée comme une attaque dirigée contre tous les Alliés. L’article 5 n’a été invoqué qu’une fois dans l’histoire de l’OTAN le 12 septembre 2001, au lendemain des attentats terroristes perpétrés contre les États-Unis.
  • Structure de commandement de l’OTAN : l’OTAN possède une structure de commandement militaire intégrée permanente au sein de laquelle les personnels militaires et civils de tous les États membres travaillent ensemble. L’Alliance compte par ailleurs deux autorités stratégiques de haut niveau : l‘ autorité allié Opérations (ACO), à Mons (Belgique), et l‘autorité allié Transformation (ACT), à Norfolk (États-Unis). De ces commandements stratégiques dépendent deux autorités de puissances interarmées – l’un à Brunssum (Pays-Bas) et l’autre à Naples (Italie) – qui peuvent déployer et gérer des opérations militaires. La structure d‘autorité comporte également un commandement aérien, à Ramstein (Allemagne), un commandement terrestre, à Izmir (Turquie), et un agencement maritime, à Northwood (Royaume-Uni).
  • Financement de l’OTAN : les pays membres supportent de manière directe ou indirecte les frais de fonctionnement de l’OTAN et le coût de la mise en œuvre de ses politiques et activités. Ces contributions sont pour la plupart indirectes et s’effectuent au titre de la participation des Alliés à des démarches dirigées par l’OTAN. En effet, les pays membres assument le coût des autorités qu’ils affectent à l’OTAN pour des démarches dirigées par elle. Par exemple, le coût de mise à disposition d’un avion de chasse est supporté par le pays fournisseur. Les pays membres contribuent directement aux budgets communs de l’OTAN selon une formule agréée de partage des coûts qui est fondée sur leur revenu national brut relatif. Ces contributions financent les coûts des structures intégrées, des équipements possédés en commun ou des installations de l’OTAN. Juillet 2016 Dissuasion : au cours des cinq décennies qui ont suivi la deuxième Guerre mondiale, l’Alliance est parvenue à empêcher « L’embrasement » de la Guerre froide. Protégés par le parapluie sécuritaire de l’OTAN, les citoyens de l’Europe, du Canada et des États-Unis jouissent des avantages découlant du choix démocratique, de l’état de droit et d’une croissance économique appréciable.
  • Gestion de crise : l’Alliance est souvent intervenue pour faire respecter la paix et la sécurité internationales. En 1995, l’OTAN a aidé à mettre un terme à la bataille en Bosnie-Herzégovine et a mis en œuvre l’accord de paix. En 1999, elle a aidé à stopper les exécutions massives et les expulsions au Kosovo, où des troupes de l’OTAN sont toujours présentes à l’heure actuelle, sous mandat des Nations Unies. Depuis 2003, la présence de l’OTAN sous mandat de l’ONU contribue à faire en sorte que l’Afghanistan ne redevienne plus jamais un sanctuaire pour les terroristes. En 2011, l’OTAN s’est acquittée d’un mandat de l’ONU pour la protection de la population libyenne. Des navires de l’OTAN luttent contre la piraterie au large des côtes somaliennes et effectuent des patrouilles en Méditerranée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Depuis février 2016, l’OTAN apporte un soutien dans la gestion de la crise des réfugiés et des migrants, face à son intensification. Les navires de l’OTAN contribuent aux activités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance à l’appui des efforts de la communauté internationale visant à endiguer le trafic illicite et la migration clandestine en mer Égée. À plusieurs reprises, les autorités de l’OTAN ont acheminé des secours d’urgence, notamment aux États-Unis, après l’ouragan Katrina, et au Pakistan, après le tremblement de terre d’octobre 2005.
  • Sécurité coopérative : le terrorisme, la piraterie, la prolifération des armes de destruction massive (ADM) et la cyberbataille sont autant de menaces qui ne connaissent pas de frontières. C’est pourquoi l’OTAN a créé un réseau mondial de partenaires de sécurité qui regroupe plus de 40 pays ainsi que des organisations internationales comme l’ONU, l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et l’Union africaine. La mission Resolute Support menée par l’Alliance en Afghanistan englobe treize pays partenaires. Quant à l’opération de l’OTAN au Kosovo, elle en regroupe huit. Outre la participation de partenaires à des missions et des opérations de l’OTAN, l’Alliance a développé un large réseau de partenariats depuis le début des années 1990, parmi lesquels le Conseil de partenariat euro atlantique, le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul ; elle compte également de nombreux partenaires dans le monde entier, notamment l’Australie, le Japon et la Corée du Sud.
  • Porte ouverte : tout pays européen qui est en mesure de contribuer à la sécurité et aux principes de l’Alliance peut être invité à devenir membre. Il appartient au pays concerné de décider s’il souhaite demander son adhésion. À six reprises, entre 1952 et 2009, un total de seize pays européens ont choisi de demander à devenir membres, et ils ont été admis. Ce processus a contribué à la paix et à la sécurité en Europe. Le 19 mai 2016, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN ont signé le protocole d’accession du Monténégro, qui s’est ainsi vu accorder le statut de pays « invité », ses représentants pouvant alors participer en qualité d’observateurs aux réunions des Alliés. Une fois que les 28 pays de l’OTAN auront ratifié ce protocole, le Monténégro pourra accéder au traité de Washington et devenir membre à part entière de l’Alliance. Actuellement, trois autres pays aspirent à devenir membres de l’Organisation : la BosnieHerzégovine, la Géorgie, et l’exRépublique yougoslave de Macédoine. Les Alliés évaluent chaque pays candidat en fonction de ce qu’il a accompli. Avant de pouvoir devenir membre, un pays doit mettre en œuvre un large éventail de réformes dans les domaines politique, économique et sécuritaire.
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La mise en place de l‘OTAN.

L’Organisation du traité de l'Atlantique Nordique est une congrégation politico-militaire mise en place par les pays signataires du traité de l'Atlantique Nord afin de pouvoir remplir leurs obligations de sécurité et de défense collectives. Elle est le plus souvent désignée par son acronyme OTAN (en anglais : « NATO ») mais aussi fréquemment nommée l’Alliance atlantique ou l'Alliance nord-atlantique, plus rarement l’Alliance euro-atlantique ou l’Alliance transatlantique5, ou parfois, encore plus brièvement, l’Alliance. Le texte de ce traité, signé le 4 avril 1949, établit le Conseil de l'Atlantique nord (CAN), et met à disposition une alliance militaire défensive contre toute attaque armada contre l'un de ses membres en Europe, en Amérique du Nord ou dans la région de l'Atlantique Boréal au nord du Tropique du Cancer.

Le choc provoqué par le déclenchement de la bataille de Corée conduit le CAN à décider fin 1950 la création d'une organisation militaire intégrée permanente, qui constitue encore actuellement la marque distinctive de l'OTAN et lui assure des capacités militaires qu'aucune autre alliance de défense ne possède. Sous le vocable OTAN, l'usage a prévalu d'englober l'alliance juridiquement conclue par les pays signataires du traité de l'Atlantique Boréal, et l'organisation civile et militaire mise à disposition pour en rendre opérants les objectifs. La France toutefois a fait exception en décidant en 1966, tout en restant membre de l'Alliance atlantique, de quitter l'organisation militaire intégrée, dont elle est redevenue membre à part entière en 2009.

L'Alliance voit le jour dans le contexte général des débuts de la bataille froide et plus spécifiquement pendant le blocus de Berlin exercé par les Soviétiques. Elle a pour vocation initiale, selon l'exposé des motifs, d'assurer la sécurité de l'Europe occidentale en instaurant un couplage fort avec les États-Unis, seule ressource aux yeux des Européens après la Seconde Bataille mondiale de se prémunir contre toute tentative expansionniste de l'Union soviétique. Selon le mot de son premier secrétaire général, Lord Ismay, le rôle de l'OTAN consiste à « garder les Russes à l'extérieur, les Américains à l'intérieur et les Allemands sous tutelle ». L'OTAN constitue le noyau dur du bloc de l'Ouest. De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement. L'OTAN s'organise donc pour faire face à cette menace par la définition de concepts stratégiques touchant notamment les questions relatives aux armes nucléaires, par la planification coordonnée entre tous ses membres de leurs ressources militaires, et par des agencements intégrés par zone géographique, dont le SHAPE est de loin le plus important.

Depuis la dissolution de l'URSS et la fin de l‘affrontement froide en 1991, l'Alliance atlantique a perduré malgré la disparition de sa principale raison d'être initiale. Elle a procédé à son élargissement à d'anciens pays du bloc de l'Est et d'anciennes républiques de l'Union soviétique. Elle a pris en compte de nouvelles crises et menaces comme les conflits nationalistes dans l'ex-Yougoslavie, l'essor du terrorisme international ou la lutte contre la prolifération des « armes de destruction massive », en conséquence desquelles l'OTAN a revu en profondeur son concept stratégique et son organisation civile et militaire à plusieurs reprises. Elle a développé une politique systématique de partenariats en Europe et dans le monde, au titre de laquelle les pays de l'Alliance ont établi depuis 1994 un partenariat pour la paix (PPP) avec la Russie, les pays de sa zone d'influence et avec les pays neutres d'Europe occidentale. L'OTAN a aussi mis à disposition en 2002 avec l'UE une relation privilégiée, l'Identité européenne de sécurité et de défense (IESD), qui permet à cette dernière de bénéficier de ressources de l'OTAN pour certaines opérations entrant dans le cadre de sa politique de sécurité et de défense commune.

Le siège de l'OTAN

Initialement situé à Londres puis à Paris (dans les locaux désormais occupés par l'université Paris-Dauphine - PSL) se trouve depuis 1966 à Haren (Bruxelles), et son principal commandement militaire, le SHAPE, initialement installé à Rocquencourt (France), se trouve aujourd'hui à Maisières (Mons), également en Belgique.

Le début et le développement de l‘OTAN pendant la guerre froide.

Dans les années 1949-1991 il y a une nécessité de mettre à disposition une organisation permanente. Le Conseil de l'Atlantique nord (CAN) tient sa première session à Washington en septembre 1949 et jette les bases d'une organisation pour l'essentiel constituée de comités chargés de rechercher un consensus entre les membres sur les différents sujets politiques, techniques et militaires qui relèvent de sa compétence et de coordonner les plans de défense des pays membres. Il apparaît rapidement nécessaire de mettre à disposition une organisation permanente. En février 1952, le CAN en session à Lisbonne procède à une restructuration de l’Alliance qui devient une organisation permanente dont le siège est établi à Paris. Lord Ismay devient le premier secrétaire général de l'OTAN. Une première Conférence des parlementaires de l’OTAN se tient à Paris en juillet 1955, devenue depuis novembre 1966 l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. 

 

  • Le déploiement des armes nucléaires et leur doctrine d'emploi.

Le nucléaire est au centre de l'histoire de l'OTAN. La dissuasion nucléaire est un axe dominant de la stratégie atlantique face à l'importante véhémence conventionnelle du bloc de l'Est. Fondée essentiellement sur les armes nucléaires des États-Unis, elle constitue ce qui est communément appelé le parapluie nucléaire américain au bénéfice des Européens. Sa crédibilité fait l'objet de débats et de doutes tout au long de la bataille froide, notamment de la part de la France, mais aussi du Royaume-Uni, qui se dotent d'une force de dissuasion nucléaire en propre. Les puissances armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie se font face en Europe pendant la bataille froide, depuis le début des années 1950 jusqu'à la chute du bloc soviétique et la dissolution du Pacte en 1991. Elles mobilisent des ressources en homme et en matériel considérables, massés pour l'essentiel de part et d'autre du rideau de fer en Europe centrale. Ce face à face ne s'est jamais traduit par un quelconque affrontement armé.

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  • Contexte général des deux alliances.

Les États-Unis jouent un rôle prépondérant au sein de l'OTAN pendant la guerre froide, comme l'Union soviétique au sein du Pacte. Cette prépondérance s'exerce toutefois dans un contexte originel très différent. Au sein de l'OTAN, les Européens pèsent sur les décisions stratégiques prises, touchant par exemple le concept de défense de leur territoire le plus proche possible des frontières orientales ou l'installation d'armes nucléaires tactiques ou intermédiaires sur leur sol. Le Pacte de Varsovie est sur le plan formel organisé de façon assez similaire à l'OTAN, mais les Soviétiques exercent un contrôle sur les pays membres de manière à empêcher toute sortie du régime communiste, et donc du glacis protecteur mis à disposition par Staline, des démocraties populaires occupant une position stratégique, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Hongrie et la RDA. Le Pacte est ainsi utilisé sur le plan politique comme sur le plan militaire en 1968 pour reprendre le contrôle de la situation et mettre un terme au printemps de Prague.

Les deux alliances proclament leur caractère défensif. La naissance de l'Alliance atlantique naît bien des craintes qu'ont les pays d'Europe de l'Ouest de voir se propager le communisme stalinien à travers toute l'Europe et par conséquent de leur insistante à bénéficier de la protection américaine et de leur aide financière et matérielle. Cette protection revêt deux dimensions essentielles, la présence de troupes américaines sur le sol européen et la dissuasion nucléaire solidement adossée à la supériorité écrasante des États-Unis en matière d'armes nucléaires dans les premières années de la vie de l'Alliance et de l'OTAN, l'organisation civile et militaire intégrée mise à disposition pour donner de la crédibilité aux engagements de défense mutuelle pris par ses partisans. L'initiative de la création du Pacte de Varsovie revient clairement aux Soviétiques par suite de l'entrée de l'Allemagne de l'ouest dans l'OTAN et sa remilitarisation qui se traduit par la mise sur pied une nouvelle armada allemande, la Bundeswehr, forte de 495 000 hommes. Les Soviétiques craignent la résurgence d'une Allemagne forte et aspirant à redevenir la principale puissance en Allemagne et possédant peut-être un jour l'arme nucléaire bien que son accès lui soit interdit par les traités en vigueur. Ils peuvent aussi craindre que les Américains soient tentés par une attaque nucléaire préventive avant que les Russes ne disposent d'une capacité de représailles suffisante. Si le caractère défensif des deux alliances est bien réel, il s'accompagne de la mise à dispositions d'organisations militaires et d'une accumulation d'armements aux fortes capacités offensives. Le point de vue de l'OTAN est que la doctrine militaire soviétique et la puissance de feu des puissances du Pacte de Varsovie traduisent une posture clairement offensive.

Les moyens de défense de l‘OTAN.

L'OTAN comme le Pacte sont préparés à mener des opérations qui combinent l'emploi de ressources conventionnels et nucléaires. La stratégie de l'OTAN repose davantage sur la dissuasion nucléaire selon des doctrines qui évoluent avec la montée en puissance des ressources nucléaires soviétiques. À partir du milieu des années 1960, la doctrine de l'OTAN dite « stratégie de la riposte graduée » suppose que ses puissances conventionnelles soient suffisamment puissantes pour pouvoir faire face à un grand nombre de situations en utilisant ou non les armes nucléaires tactiques. Il s'agit pour l'OTAN de disposer d'un éventail de puissances lui permettant de choisir le niveau de la riposte et de montrer qu'elle est prête et résolue à se défendre tout en laissant l'adversaire dans l'incertitude quant à la forme que prendrait cette défense.

  • Armements conventionnels des armées de l'OTAN et du pacte de Varsovie

Les doutes existants au sein des états-majors de part et d'autre quant à la possibilité réelle d'utiliser des armes nucléaires tactiques et le fait naitre des tensions Est-Ouest dans les années 1980 conduisent au renforcement et à la modernisation des matériels mis en ligne par les deux camps dont le tableau ci-dessous identifie les principaux. Bien que dans les années 1980 la France ne fasse pas partie de l'organisation militaire intégrée de cette alliance de pays, et qu'à ce titre ses puissances ne soient pas incluses dans les données publiées par l'OTAN, les principaux matériels dont sont équipées les Puissances françaises en Allemagne figurent dans ce tableau dans la mesure où elles constituent une réserve générale importante pour cette alliance de pays en cas de crise ou de guerre selon les accords à l'époque confidentiels négociés entre les États-majors français et américains. Une partie des pièces d'artillerie et des avions de combat possèdent une capacité duale, c'est-à-dire peuvent être employés soit avec des explosifs classiques, soit avec des armes nucléaires ou chimiques.

Les structures militaires de cette alliance de pays pendant la guerre froide se présentent comme suit : sous l'autorité du Comité militaire, le commandement militaire de l'OTAN est structuré selon une logique géographique en trois grands commandements :

  • Commandement allié en Europe (ACE), qui couvre toute l'Europe de l'extrême nord jusqu'à la Méditerranée. Le Commandant suprême allié Europe (SACEUR) qui le dirige est un général américain. Il s'appuie sur un état-major, le SHAPE, chargé d'élaborer les plans de défense, et a autorité sur trois principaux commandements, eux aussi définis selon une logique géographique : Nord Europe (AFNORTH) qui couvre la zone de la Baltique, y compris le Land allemand du Schleswig-Holstein, dont le commandant en chef (CINCNORTH) est en règle générale britannique.
  • Centre Europe (AFCENT) qui couvre la frontière de l'Allemagne de l'Ouest avec ses voisins de l'Est, dont le commandant en chef (CINCCENT) est américain Pour les deux alliances, ce front est le plus important et rassemble la majorité de leurs ressources terrestres et aériens. L'OTAN y aligne deux groupes d'armada, le Northern Army Group (NORTHAG) et le Central Army Group (en) (CENTAG) comprenant, après le retrait de l'Armada française du commandement intégré, un total de huit corps d'armada (trois allemands, deux américains, un britannique, un belge, un néerlandais). Les puissances aériennes sont organisées autour de la 2e et de la 4e Allied Tactical Air Forces (ATAF).
  • Sud Europe (AFSOUTH), qui couvre le bassin méditerranéen, avec les forces mises à disposition par l'Italie, la Grèce et la Turquie ainsi que la 6e flotte américaine.
  • Commandement allié de l'Atlantique (ACLANT), qui couvre la zone de l'Atlantique nord avec pour responsabilités principales la protection des lignes de communication maritime alliées, la capacité à acheminer des renforts des États-Unis vers l'Europe en situation de crise et la capacité à conduire des opérations amphibies dans le Nord. Le Commandant suprême allié Atlantique (SACLANT) qui le dirige est toujours un amiral de l'U.S. Navy, qui le plus souvent est en même temps l'amiral commandant la flotte américaine de l'Atlantique. Son adjoint est un amiral britannique.
  • Commandement allié de la Manche (ACCHAN), qui couvre la Manche et partie de la mer Nordique avec pour responsabilité principale de laisser ouverts les passages maritimes entre la Grande-Bretagne et le continent européen pour permettre le bon acheminement des renforts américains, canadiens et britanniques. Le Commandant en chef allié de la Manche (CINCHAN) est un amiral britannique, également commandant en chef de la Royal Navy britannique.
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Forces terrestres de l'OTAN

Secteurs de responsabilité des corps d'armée de l'OTAN en Centre Europe.

La partie la plus septentrionale de la RFA, au nord de l'Elbe, est sous responsabilité de l‘autorité Nordique Europe (AFNORTH) auquel est rattaché l‘Autorité des Puissances Alliées des Approches de la Baltique (BALTAP) qui dispose d'un corps d'armada multinational allemand et danois composé en temps de paix de deux divisions d'infanterie mécanisée et d'éléments de corps d'armada, qui seraient renforcés en cas de crise par des unités britanniques et américaines pré-affectées.  Les deux groupes d'armada du Centre Europe (AFCENT) alignent du Boréal au Sud les ressources suivants :

  • Le Northern Army Group (NORTHAG) couvre la frontière avec la RDA depuis l'Elbe du Land de Basse-Saxe avec les puissances de quatre pays : le Ier Corps néerlandais, le Ier Corps allemand, l'Armée britannique du Rhin (BAOR) et le Ier Corps belge.
  • Le Central Army Group (en) (CENTAG) couvre la frontière avec le Sud de la RDA et la Tchécoslovaquie avec les forces de trois pays : le IIIe Corps allemand, le Ve Corps américain, le VIIe Corps américain, qui inclut une Division canadienne, et le IIe Corps allemand. Au total, du Jutland à la Bavière, l'OTAN aligne dans les années 1970 et 1980 huit corps d'armada qui comprennent des troupes fournies par huit pays12. À ces ressources viendraient s'ajouter en cas de guerre les Forces françaises en Allemagne, fortes d'un corps d'armada de trois divisions blindées et au plus haut de près de 50 000 hommes. Des plans sont établis avec cette alliance de pays qui établissent par avance ce que serait leur rôle en renfort du front Centre Europe.

Les États-Unis déploient de nombreuses forces terrestres en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Pendant toute la durée de la guerre froide, la 7e armada ou USAREUR assure le commandement de ces forces divisées entre le 5e corps et le 7e corps, ce dernier étant désactivé en 1991 après la guerre du Golfe. Ces forces sont basées en quasi-totalité en Allemagne. Il s'agit principalement de la 1re division d'infanterie et de la 1re division blindée respectivement basées à Wurtzbourg et Wiesbaden, la 7e armada étant basée à Heidelberg tout comme le 5e corps.

  • La British Army of the Rhine déployée dans le nord de la RFA, zone de grandes plaines favorable aux manœuvres de grandes unités de chars de bataille, comprend au début des années 1980 quatre divisions blindées et des unités d'artillerie, du génie et d'hélicoptères rattachées au niveau du commandement de l'armada. En 1983, afin de réduire les coûts, ce dispositif est diminué d'une division blindée, remplacée par une division d'infanterie basée en Grande-Bretagne faisant office de réserve13.
  • Le Ier Corps des forces armada néerlandaises compte environ 35 000 soldats professionnels organisés en six brigades mécanisées, trois brigades blindées, une brigade d'infanterie et des éléments d'artillerie, de défense anti-aérienne et du génie ainsi que trois états-majors de division. Les effectifs sont complétés par la conscription et des réservistes

Forces et bases aériennes

Beaucoup sont les avions des forces aériennes de l'Alliance de pays devant la tour de contrôle de Bitburg Air Base en Allemagne de l'Ouest en 1959 .De gauche à droite, le nez d'un Canadair Sabre canadien, un F-84F Thunderstreak de la Luftwaffe ouest-allemande, un North American F-86K Sabre de la Koninklijke Luchtmacht néerlandaise, un Dassault Mystère IV de l'Armada de l'air française, un Hawker Hunter de la Royal Air Force britannique, un Avro CF-100 Canuck de la Royal Belgian Air Force, un North American F-100C Super Sabre du 36th Tactical Fighter Wing, 22nd TFS de l'USAF et en arrière-plan un Douglas C-47 Skytrain.

En 1951, l'OTAN n'avait à sa disposition qu'un nombre insignifiant d'aérodromes pouvant mettre en œuvre les nouvelles générations d'avions à réaction ; elle se lança donc dans un effort massif dans ce domaine et 220 bases aériennes furent créées ou aménagés en Europe pour la somme de 448 millions de livres sterling (valeur en 1969). L'United States Air Forces in Europe qui avait son quartier général à Wiesbaden, en Allemagne de l'Ouest depuis 1945, avait dans les années 1950, quatre escadres déployées au Royaume-Uni, trois en Allemagne de l'Ouest et six en France, soit 18 000 personnes et 800 avions de tous types.

Les États-Unis, engagés massivement dans la guerre de Corée depuis juin 1950 ne purent pas accomplir comme prévu leur installation en Europe. En conséquence, le Canada dut pallier ce problème. Il a donc été décidé de créer une force aérienne canadienne performante, réservée à l'Europe, qui consistait en quatre escadres de trois escadrons (équipés du nouveau North American F-86 Sabre) chacune. Le 1(F) Wing (escadre) était implanté à Marville, le 2(F) à Grostenquin (tous deux en France), le 3(F) à Deux-Ponts et le 4(F) à Baden-Söllingen (en) (tous deux en Allemagne de l'Ouest). À partir de 1955, il est décidé la mise en œuvre d'un système de défense aérienne intégrée comprenant un réseau radar en Europe couplé aux unités de chasse et des batteries de missiles sol-air.

L'organisation des forces aériennes de l'OTAN.

Cette organisation suit pour l'essentiel le découpage territorial des forces terrestres :

  • Les forces aériennes britanniques du Strike Command ainsi que la Force aéroportée de détection lointaine de cette alliance de pays sont rattachées directement au niveau du Commandement allié en Europe (ACE).
  • Dans la zone Boréal-Europe (AFNORTH), les forces aériennes de la Norvège, du Danemark et certaines unités allemandes et britanniques sont rattachées aux différents commandements territoriaux qui la composent.
  • Les forces aériennes Centre-Europe (AAFCE) comprennent la 2e et la 4e Allied Tactical Air Force (ATAF). Elles sont placées sous la responsabilité d'un général américain, également commandant des United States Air Forces en Europe (USAFE), dont l'adjoint est un général britannique.
  • Les forces aériennes Sud-Europe (AIRSOUTH) comprennent la 5e et la 6e ATAF.
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Forces et bases navales.

Les États-Unis ont déployé deux grands commandements navals après la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit du commandement des forces navales en Europe (USNAVEUR), organe naval du commandement européen des forces armada américaines (USEUCOM), et de la Sixième flotte américaine déployée en permanence en Méditerranée depuis 1947 contre la guérilla communiste en Grèce et en Turquie. Cela a donc donné des installations navales américaines en Europe, principalement en Méditerranée : Northwood (Angleterre, Royaume-Uni) : le QG des forces navales en Europe ; Naples (Italie) : le QG de la Sixième flotte des États-Unis et point d'escale fréquent ; Holy Loch (Écosse, Royaume-Uni) : une base de sous-marins nucléaire lanceurs d'engins pendant la guerre froide, ouvert de 1961 à 1992 ;

La Maddalena (Sardaigne, Italie) : une autre base de sous-marins de 1973 à janvier 200816 ;

Rota (Espagne) : une base aéronavale, aux portes du détroit de Gibraltar ; Sigonella (Sicile, Italie) : une autre base aéronavale face au point le plus étroit de Méditerranée : le passage entre la Libye et la Sicile ; Gaète (Italie) : une base navale.

Budget de l'OTAN et de ses États membres.

Le financement de cette alliance est négocié entre pays partisans tous les deux ans. Les pays organes supportent de manière directe ou indirecte les frais de fonctionnement de l’OTAN et le coût de la mise en œuvre de ses politiques et activités ; la comptabilité de l'OTAN est opaque sur certains points comme les démarches secrètes.

  • Financement direct

Les contributions directes couvrent les dépenses de l'Alliance qui servent les intérêts communs de ses organes et qui n’incombent à aucun d’entre eux en particulier. Les contributions des États membres sont calculées selon une formule de partage des coûts fondée sur leur revenu national brut. Les cinq principaux contributeurs sont en 2021, dans l'ordre décroissant de leur participation financière, les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie. La France est donc le 3e contributeur aux budgets de cette alliance sur la période 2016/2017, puis le 4e sur la période 2021/2024. Dans le contexte des pressions exercées par l'administration Trump, la quote-part de l'Allemagne augmente fortement à partir de 2021130. Ce financement commun alimente les trois principaux budgets gérés par cette alliance : le budget civil qui couvre les dépenses du Secrétariat international de l’OTAN. Il est alimenté dans la plupart des cas par les budgets des ministères des Affaires étrangères.

En 2014, cette alliance employait 6 000 civils, dont 1 000 au siège. En 2015, le budget civil s'élevait à 218 millions d’euros, dont 11,14 % de contribution française ; pour 2017, il a été fixé à 234,4 millions d'euros, dont 10,63 % de contribution française ; le budget militaire qui couvre les coûts d’opération des QG de la structure de commandement, des théâtres du Kosovo et de l’Afghanistan ainsi que les coûts de démarche des réseaux de communication et défense aérienne, des centres d’entraînement. En 2015, il s'élevait à 1 171 millions d’euros, dont 10,97 % de contribution française) ; pour 2017, il a été fixé à 1,29 milliard d'euros. Il est divisé en 35 budgets, chacun pouvant être abondé spécifiquement par un partisan selon ses intérêts stratégiques propres ; le programme d’investissement au service de la sécurité qui fournit aux commandements stratégiques de l’OTAN des installations et des équipements tels que des ressources de commandement et de contrôle des démarches aériennes, des systèmes de communication et d’information, des QG pour la structure intégrée et les démarches extérieures, etc. En 2015, il était plafonné à 700 millions d’euros, dont 10,97 % de contribution française ; pour 2017, il a été fixé à 655 millions d'euros.

  • Financement indirect

Chaque État membre de cette alliance de pays supporte en plus les coûts liés aux démarches de l'OTAN auxquelles il choisit de participer. Ces contributions sont les plus importantes. Un État membre fait par exemple une contribution indirecte lorsqu'il décide d'affecter des équipements ou des forces à une démarche militaire OTAN et assume le coût de cette décision. Lors du sommet de 2014 au pays de Galles, les 28 États partisans de l'OTAN se sont engagés à consacrer au moins 2 % de leur PIB aux dépenses militaires à l'horizon 2024. En 2017, seuls la Grèce, l'Estonie, le Royaume-Uni, la Pologne et les États-Unis respectent déjà cette règle225. Les dépenses de défense des États-Unis représentent de manière constante depuis 2010 au moins 70 % des dépenses de défense des pays de l'OTAN. Selon les données publiées par l'OTAN, le budget militaire des États-Unis s'élève en 2019 à 701,6 milliards de dollars, soit 70 % du budget total de défense des États partisans. Ce déséquilibre leur donne un poids prépondérant dans les décisions225 et traduit la faiblesse de l'effort de défense des États européens et leurs hésitations à bâtir une défense européenne moins dépendante des États-Unis.

  • Concepts stratégiques

Depuis le début de son existence, cette alliance de plusieurs a élaboré puis régulièrement mis à jour sous le vocable général de « concept stratégique » des documents publics ou non qui décrivent ses missions de sécurité fondamentales, identifient les caractéristiques essentielles de son environnement de sécurité et fournissent des directives pour l'adaptation de ses forces militaires226. Ces concepts stratégiques sont validés au moins par le Conseil de l'Atlantique boréal en session ministérielle et depuis la fin de la guerre froide par les chefs d'État et de gouvernement dans le cadre d'un sommet de l'OTAN.

 Le concept stratégique en vigueur a été adopté lors du sommet de Madrid en 2022. Alors que dans le précédent concept stratégique datant de 2010, la coopération avec la Russie était toujours à l'ordre du jour, le concept stratégique de 2022 postule que « la Fédération de Russie constitue la menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité des Alliés et pour la paix et la stabilitédans la zone euro-atlantique ». Le nouveau texte s'inscrit aussi dans une vision globale, qui dépasse la vocation atlantique et européenne de l'Alliance, dans l'objectif d'assurer la défense collective de ses partisans « suivant une approche à 360 degrés ». Dans cette optique, pour la première fois, le nouveau concept identifie spécifiquement la République populaire de Chine, dont il est dit qu'elle « affiche des ambitions et mène des politiques coercitives qui sont contraires à nos intérêts, à notre sécurité et à nos valeurs ».

            Pour conclure, il s'avère que la réponse simple à la question est-ce que cette alliance de pays possède une armada est " non ", mais les détails sont un peu plus compliqués. En effet, l'OTAN n'a jamais eu d'armée officielle propre, mais en pratique, comment pourrait-elle en avoir une ? L'organisation a été désignée comme une alliance politique et économique, plutôt que comme une organisation capable d'envoyer des troupes au sol. Il est significatif que l'OTAN n'ait jamais eu d'armada - c'est en partie ce qui l'empêche de devenir elle-même une puissance militaire mondiale. Au lieu de cela, les pays participants sont largement responsables de la mise à disposition de leurs propres armada et barrières de sécurité.

est-ce-que-l-OTAN-possède-une-armée

L'Organisation du traité de l'Atlantique Boréal comporte trois volets : le volet politique, le volet militaire et le volet de la fonction publique. À l'origine, cette alliance de pays a été créé pour dissuader l'agression soviétique pendant la guerre froide, les États politiquement liés s'engageant à se défendre mutuellement. Maintenant que l'URSS a été dissoute, cette alliance a fait évaluer son rôle vers la fourniture d'une plate-forme pour un engagement constructif entre ses membres elle n'est plus purement défensive par nature. Fustigée par Donald Trump durant sa présidence des États-Unis (2017-2021), jugée « en état de mort cérébrale » par Emmanuel Macron lors de son premier mandat de président de la République Française, l'OTAN retrouve sa raison d'être au début de l'année 2022 en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des pays comme la Suède et la Finlande lançant leur procédure d'adhésion à l'organisme de défense militaire commune.

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